Le président camerounais en veut à ses services suite à la fuite de Basile Atangana Kouna, l’ex-ministre de l’Eau et de l’Énergie, finalement arrêté au Nigeria. Police, Sécurité militaire et services de renseignements sont sur le gril.
Depuis la cavale de Basile Atangana Kouna, l’ex-ministre de l’Eau et de l’Énergie, finalement arrêté le 22 mars au Nigeria puis extradé, Paul Biya ne décolère pas contre ses services de sécurité.
La responsabilité de Martin Mbarga Nguélé, le patron de la police, est engagée, puisqu’une mesure d’interdiction de quitter le territoire visant le ministre, limogé le 2 mars, avait été adressée à la police aux frontières.
Également critiquée, la Sécurité militaire, dont un adjudant a frauduleusement fourni au fugitif des plaques minéralogiques du ministère de la Défense – un passe-droit qui lui a permis d’échapper aux contrôles routiers.
Quant aux services de renseignements, ils sont tancés pour n’avoir pas pu retrouver le fuyard. Avant de quitter le pays, ce dernier avait été hébergé trois jours durant par l’abbé Dieudonné Nkodo, vicaire d’une paroisse de Yaoundé.
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