La proposition a été faite par le président Ivoirien à l’issue de la visite du président de l’Assemblée Nationale du Cameroun en Côte d’Ivoire.
Alassane Ouattara Président de la République de côte d’Ivoire a reçu en audience Cavaye Yégué Djibril président de l’Assemblée Nationale du Cameroun (PAN) en visite officielle. Au cours de l’audience, le président ivoirien a fait savoir sa détermination à soutenir le Cameroun face à Boko Haram « La Côte d’Ivoire se tient prête à intervenir et même à envoyer des troupes ivoiriennes quand une décision du Conseil de Sécurité de l’ONU sera prise dans ce sens ».A-t-il fait savoir. Lors de l’échange avec le PAN, Alassane Ouattara a également tenu à féliciter son «ami de très longue date», «frère ainé», Paul Biya, président de la République du Cameroun, avec qui il entretient de très bonnes relations, pour sa gestion du dossier Boko Haram. Dans ce cadre, le Président Alassane Ouattara a annoncé l’organisation, dès l’après investiture du nouveau Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, d’un Sommet Afrique centrale – Afrique de l’ouest, au cours duquel il aura l’occasion d’échanger avec son homologue camerounais.
En mars dernier, lors d’une tournée à l’intérieur de son pays, le président ivoirien avait déjà évoqué le sujet lié à la sécurité. Il avait fait part de son inquiétude de voir la menace Boko Haram se propager en Côte d’Ivoire et réaffirmer sa détermination à soutenir cette guerre. « Evidemment, cette menace terroriste ne se limite pas seulement aux pays voisins du Nigeria. J’espère que dès ce mois de mars, nous pourrons organiser un sommet Afrique centrale-Afrique de l’ouest pour être un peu plus précis sur les modalités de contribution des uns et des autres. Si mon pays venait à être sollicité dans le cadre de l’envoi de 10.000 hommes pour combattre la secte, bien sûr, les ministres compétents et l’armée ivoirienne nous feront des recommandations ». Avait-il fait savoir. En mars, l’Union africaine a entériné le déploiement de 10 000 hommes. Des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) -Tchad, Nigeria, Cameroun, Niger- ainsi que le Bénin se sont déjà engagés à fournir jusqu’à 8700 soldats. Ils seront basés à N’Djamena, la capitale tchadienne. Le rôle des militaires sera d’empêcher l’expansion des activités de Boko Haram et d’autres groupes terroristes. L’UA attend toujours une résolution de l’ONU pour son déploiement.
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