Au moins 24 combattants de la secte islamiste nigériane Boko Haram ont été tués par l’armée camerounaise, mardi dernier, dans la localité de Bodo (Extrême-Nord), à la suite de combats avec le Bataillon d’Intervention rapide (BIR, unité d’élite), selon le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary. Les combats ont éclaté lors que les assaillants, à bord de 4 véhicules tout-terrains et de motos, se sont rapprochés aux premières heures de la journée du camp de l’armée avec «l’intention manifeste» d’en prendre le contrôle par surprise.
Selon le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, à l’issue des affrontements, 24 combattants de Boko Haram ont été tués par l’armée qui n’a subi aucune perte en vie humaine. «La bataille, renseigne-t-il, a permis à l’armée camerounaise de mettre la main sur deux véhicules 4×4, plusieurs motos, des armes ainsi que des centaines de munitions».
Actif dans l’Extrême-Nord du Cameroun à la frontière avec le Nigéria, Boko Haram semble avoir perdu du terrain depuis près de deux mois en territoire camerounais, grâce notamment au renforcement du dispositif sécuritaire et au renfort de l’armée tchadienne depuis février dernier.
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