Préparée par la France, cette résolution confie au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon le soin de dresser dans les quinze jours une liste des options envisageables pour ce déploiement.
Mais il doit le faire en collaboration avec le gouvernement burundais.
Or Bujumbura s’est déjà opposé à une intervention des forces internationales quelles qu’elles soient.
L’Union Africaine a d’ailleurs abandonné ces projets d’envoyer une force de maintien de la paix dans le pays.
La police onusienne aura pour but d’accroître la capacité des Nations unies à suivre la situation sécuritaire, promouvoir le respect des droits de l’homme et à faire avancer l’Etat de droit, selon la résolution.
Mais le texte n’a pas précisé pas l’ampleur de la force policière envisagée.
Selon l’ambassadeur du Burundi auprès de l’ONU Albert Shingiro, entre 20 et 30 policiers pourraient être déployés en tant qu’experts et observateurs.
Les violences au Burundi ont débuté à l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat controversé.
En un an, elles ont fait 400 morts et 250 000 déplacés.
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