Le consul a.i de la RCA à Douala s’exprime sur le déroulement du scrutin des Centrafricains.
Comment s’est déroulé le premier tour de la présidentielle à Douala?
Les dispositions de cette année sont particulières. La particularité est que vous avez les photos de tous les candidats sur les bulletins. A vous de choisir le candidat pour qui vous voulez voter. En ce qui concerne les votes par dérogation, nous avons jugé faire voter les résidents qui sont en règle. Et dans l’après-midi, nous avons procédé au cas par cas pour voir la situation de ceux qui sont venus de Bangui et leur permettre de voter ici avec une carte.
Combien d’électeurs centrafricains y a-t-il eu dans la capitale économique camerounaise?
Le nombre de votants à Douala est de 3 125 ce matin. Le vote d’aujourd’hui annonce la fin de la transition. Nous souhaitons que ça se passe très bien, dans la cohésion sociale, dans la paix et qu’à la fin de ce processus, nous ayons des autorités établies à partir des urnes.
Comment vous vous êtes organisés au niveau de Douala pour que les réfugiés centrafricains puissent aussi voter?
Nous avons divisé la ville de Douala en deux. Le premier centre est au consulat. Ce les résidants qui y sont concernés. Mais, les réfugiés quant à eux, votent à Adventist Development and Relief Agency, partenaire du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés-HCR. C’est un accord tripartite qui a été signé entre les gouvernements camerounais, centrafricains et le HCR. C’est suite à cet accord que nous avons mis les bureaux de vote là-bas, au niveau du HCR pour que les réfugiés centrafricains puissent voter.
Un message à l’endroit de tous les Centrafricains résidents ou non au Cameroun?
Notre pays a beaucoup souffert et aujourd’hui, nous sommes à la sortie. Et nous pensons que chaque Centrafricain et chaque Centrafricaine doit prendre conscience pour qu’à la fin de ce processus, nous ayons des dirigeants élus et pas de contestations.
Propos recueillis par Didier Ndengue
Comments
0 comments