Le Bureau Exécutif National du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (BEN/SNJC) vient d’être informé que ce lundi 13 novembre 2023, le camarade AMINOU ALIOUM, Correspondant de Canal2 International et trésorier régional du SNJC dans l’Extrême-Nord à été victime d’un traquenard digne d’un film hollywoodien.
Contacté au téléphone pour une couverture médiatique sur place à Maroua, des policiers en civil l’ont cueilli et l’ont conduit manu militari à la division régionale de la police judiciaire de l’Extrême-nord. Y étant, il a été informé qu’il va être conduit immédiatement et toujours sous bonne escorte à Garoua, dans les locaux de la délégation régionale de la sûreté nationale, sans autre explication.
Des sources bien informées, il nous revient que le parquet près le TGI de Garoua reproche au reporter de Canal2 d’avoir diffusé via les réseaux sociaux, de nouvelles sur une prétendue bagarre entre le président dudit tribunal et le greffier en chef de ceans.
Notre camarade, non seulement ne se reconnait pas dans ce qui lui est reproché, mais plus encore, il n’a jamais été convoqué en bonne et due forme conformément au code de procédure pénal.
Le BEN du SNJC :
Dénonce énergiquement cet arbitraire qui relève d’une époque longtemps révolue.
Exige que notre camarade, qui bénéficie d’une garantie de representation soit libéré sans condition.
S’insurge contre ce trafic d’influence que des ennemis de la presse tapis dans l’ombre activent pour exercer leur musellement.
Demande aux journalistes de continuer à faire leur travail de veille sans se laisser distraire.
Prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette agression de trop.
Réitéré que rien ne sert de casser le thermomètre, il faut soigner la fièvre.
Fait à Douala le 13 novembre 2023.
Pour le BEN du SNJC
Hilaire HAMEKOUE
Secrétaire Général.
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