Ce mercredi 15 novembre marque le début du troisième sommet de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) à Lomé, sous la présidence du Chef de l’État, Faure Gnassingbé. Pendant deux jours, la capitale togolaise devient le point de convergence de 1000 leaders de l’industrie financière, rassemblant banquiers, assureurs, fintechs, opérateurs de marchés de capitaux, et décideurs politiques d’Afrique et du monde entier.
Initié par Jeune Afrique, l’AFIS offre une plateforme exceptionnelle pour le débat sur les défis majeurs du secteur financier africain. Parmi les thèmes clés abordés : attirer les investissements locaux, assurer la libre circulation des capitaux, harmoniser les régulations, et retenir les talents essentiels.
Ce programme de deux jours propose une trentaine de sessions explorant les tendances majeures du secteur. Parmi les sujets phares figurent le marché commun, les réglementations, la gestion du risque de change, la tokenisation des actifs africains, la réforme économique mondiale, et l’impact de l’intelligence artificielle sur le secteur financier.
Le Président togolais, Faure Gnassingbé, souligne l’importance du sommet dans son discours inaugural. Pour lui, garantir un financement optimal en Afrique est une manière de reprendre le contrôle du récit africain. Il affirme l’engagement continu du Togo dans la construction et la concrétisation de l’unité panafricaine.
« Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. Je considère qu’il est crucial pour l’Afrique de regagner collectivement la maîtrise de son narratif. C’est dans cette perspective que le Togo s’engage le plus longtemps dans la construction et la concrétisation de l’unité panafricaine », a déclaré le numéro 1 togolais dans son discours.
L’AFIS 2023 à Lomé se présente comme une tribune cruciale pour définir l’avenir financier de l’Afrique. Les échanges entre les experts, les décideurs et les innovateurs promettent d’insuffler une nouvelle dynamique à l’évolution économique du continent.
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