Le 28 janvier 2016, s’ouvre le procès de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale( Cpi). A quelques jours de l’événement, trois chefs d’Etat africains en fonction, ont décidé d’apporter leur soutien à l’ancien chef de l’Etat ivoirien.
Il s’agit de l’Angolais, José Eduardo Dos Santos, de l’Equato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, et de l’Ougandais, Yoweri Museveni. L’information est rapportée par Jeune Afrique, dans son édition à paraître ce jour. Invité sur les antennes de Rfi hier, dimanche 24 janvier 2015, un responsable de ce bimensuel, a donné un avant-goût du dossier sur le procès de Gbagbo, intitulé, « les secrets du procès », à publier aujourd’hui. C’est ainsi qu’il est revenu sur la lettre ouverte adressée par un groupe d’anciens chefs d’Etat africains à la procureure de la Cpi, Fatou Bensouda.
C’est ç ce groupe de leaders africains, ayant pris fait et cause pour Gbagbo, qu’appartiennent les trois président en exercice cités plus haut. Outre ces chefs d’Etat qui sont encore au pouvoir, cinq ancien président de la République comptent parmi les soutiens de Gbagbo. Ce sont : les Ghanéens John Kufuor et Jerry Rawlings, le néninois Nicephore Soglo, le Sud-Africain Thabo Mbeki, l’Ougandais, Joacquim Chissano. Pour rappel, les anciens chefs d’Etat africains ont adressé récemment une lettre ouverte à Fatou Bessouda, pour lui demander de mettre fin à la poursuite judiciaire engagée contre Gbagbo à la Cpi. Car ont-ils prévenu : « il y a un risque réel que, s’il est reconnu coupable et condamné par la Cpi, cela ne mette le feu aux poudres, et entraîne une conflagration destructrice (en Côte d’Ivoire, ndlr) que nous redoutons ».
Par ailleurs, ont-ils insisté, la détention de l’ancien chef de l’Etat va compromettre la réconciliation en Côte d’Ivoire. « Laurent Gbagbo reste un acte clé dans la politique ivoirienne, avec de nombreux partisans, dont l’absence persistante, dans ce que devrait être une recherche collective de la réconciliation nationale et de la stabilité en Côte d’Ivoire, expose la paix et la réconciliation du pays à un risque extrême », ont en fait, soutenu ces soutiens de Gbagbo.
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