Libreville, capitale du Gabon, a abrité hier la 8e session extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Placées sous l’égide du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, président en exercice de ladite Conférence, ces assises ont été consacrées, selon Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de l’institution, à l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale. Trois autres chefs d’Etat ont pris part à ces travaux à savoir, Idriss Déby Itno du Tchad, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), Paul Kagamé du Rwanda et Faustin Archange Touadéra de la République centrafricaine.
Le rendez-vous de Libreville s’est appesanti sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Sur la table des débats, la situation politique peu sereine en République démocratique du Congo, au Burundi et en Centrafrique. Aussi, les chefs d’Etat et de gouvernement ont-ils échangé sur la question cruciale du terrorisme, notamment les affres de la nébuleuse Boko Haram. Cette secte qui, bien qu’affaiblie militairement, continue à sévir au Tchad et au Cameroun, deux pays membres de la CEEAC. Par ailleurs, sur la percée diplomatique de la sous-région, il a été question pour l’Afrique centrale de « définir une stratégie commune en vue de faire élire son candidat », le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, au poste de président de la Commission de l’Union africaine.
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