« Le sommet a demandé le report des élections au Burundi d’au moins un mois et demi », a déclaré le secrétaire général de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), Richard Sezibera.
Les dirigeants des pays d’Afrique de l’Est réunis dimanche à Dar es Salaam, la capitale tanzanienne, ont demandé le report d’au moins un mois et demi des élections législatives et présidentielle au Burundi. Le président burundais Pierre Nkurunziza n’était pas présent lors de ce sommet mais était représenté par son ministre des affaires étrangères, Alain Aimé Nyamitwe.
Du côté de la société civile, en revanche, on ne voit pas les choses tout à fait de la même manière. Les anti-troisième mandat ont appelé à de nouvelles manifestations parce que ce report proposé par les chefs d’Etat est-africains, ce dimanche, en Tanzanie n’a fait que déclencher la colère de l’opposition et des manifestants. Pour eux, le préalable à toute discussion et à toute participation aux élections c’est le renoncement de ce troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Le blocage est donc total, et même si dans la rue à Bujumbura la mobilisation montre des signes d’essoufflement devant une répression intense et meurtrière. Dans le discours, les leaders de la contestation sont toujours aussi déterminés et annoncent de nouvelles manifestations dès demain effectivement, et ce, jusqu’au départ de Pierre Nkurunziza.
L’élection présidentielle burundaise est actuellement fixée au 26 juin.
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