Les dirigeants du parti au pouvoir en Afrique du Sud doivent se rencontrer ce lundi pour décider de l’avenir du président Jacob Zuma.
« Le Comité exécutif national de l’ANC se réunira demain. Parce que notre peuple veut que cette question (la succession de M. Zuma, Ndlr) soit finalisée, le NEC fera exactement cela », a déclaré Cyril Ramaphosa, le vice-président du pays et leader de cette formation politique.
S’exprimant lors d’un rassemblement, dimanche, au Cap, il a reconnu que le parti au pouvoir traverse « une période (…) de désunion et de discorde ».
Cyril Ramaphosa a promis de s’attaquer à la corruption, qui a entaché le mandat de Jacob Zuma.
Le successeur élu de M. Zuma à la présidence de l’ANC depuis novembre dernier a fait cette promesse lors du lancement des festivités marquant le centenaire de la naissance de Nelson Mandela (1918-2013), le premier président noir de l’Afrique du Sud.
Le Comité exécutif national, l’organe exécutif de l’ANC, pourrait demander à M. Zuma de démissionner, selon Andrew Harding, l’un des correspondants de la BBC en Afrique du Sud.
L’actuel président sud-africain est l’objet de plusieurs accusations de corruption.
Agé de 75 ans, il exerce un second mandat qui doit officiellement prendre fin en 2019, mais une partie des militants de son parti et de l’opposition veut qu’il quitte le pouvoir le plus vite possible.
Une réunion du Comité exécutif national de l’ANC a été annulée la semaine dernière en raison de pourparlers directs entre Jacob Zuma et Cyril Ramaphosa.
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