« Au nom du sens de l’Etat, nous invitons monsieur Basile Atangana Kouna et autres à démissionner » Vincent-Sosthène FOUDA président du Mouvement Camerounais Pour La social-Démocratie
Le communiqué rendu public par le Ministre le 15 avril 2016 est un aveu de culpabilité. Quand on a été nommé directeur général de la SNEC en 2000, administrateur provisoire en 2004, que l’on a assuré la privatisation d’une société qui avait le monopole de la production, de la distribution et de la facturation de l’eau potable dans les ménages de l’ensemble du pays – Quand on a fait des montages financiers avec des prête-noms, que l’on a accordé un contrat de fermier à la CDE dite marocaine, quand on a le sens de l’honneur et le respect du peuple on démissionne tout simplement.
Le président du MCPSD s’exprimait ainsi en marge du bureau politique de son parti le dimanche 17 avril 2016. « Quand M. Basile Atangana Kouna fait interrompre les vœux du chef de l’Etat à la Nation le 31 décembre et que en dépit de tout bon sens, il explique que cette interruption est due à la fiente des corbeaux, quand M. Basile Atangana Kouna alors que de nombreux morts s’enregistrent dans hôpitaux, que des villes entières sont polluées par la décomposition des restes humains à cause du manque d’électricité dans les morgues et que le ministre se retrouve sur les affiches publicitaires d’ENEO avec cette phrase « Nous allons proposer l’usage des ampoules économiques dans les bâtiments publics afin de donner un supplément d’énergie à tous nos hôpitaux. » – Quand les dites affiches sont enlevées nuitamment par les services de police de notre pays, c’est un rejet du ministre et de sa politique, oui s’il a le sens de l’honneur et de la fonction, il doit démissionner. La communication gouvernementale est encadrée voilà pourquoi il y a un porte-parole du gouvernement, le communiqué du ministre qui en appelle au peuple est la preuve par deux qu’il n’a plus le soutien du président de la République, ni celui des parlementaire, il a choisi le mauvais chemin depuis 2000 date de sa nomination à la tête de la SNEC jusqu’à ce jour, il a choisi la solution finale.
Le maintien de M. Basile Atangana Kouna au sein du gouvernement de la République serait une preuve que tous sont pourris que tous sont des ripoux. Oui au-delà de M. Basile Atangana Kouna c’est l’ensemble du gouvernement qui devrait se présenter devant le parlement suivant la lettre des institutions, pour présenter au peuple sa démission ou solliciter la dissolution du parlement lui-même afin de rabattre les cartes avec une Assemblée nationale soucieuse des préoccupations des camerounais, une Assemblée nationale plus représentative des aspiration de nos compatriotes.
Correspondance Françoise Mbarga
Cellule de Communication du MCPSD
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