Certains rescapés des attaque terroriste de Ouagadougou qui ont fait au moins 29 morts et plus de 30 blessés ont témoigné de l’horreur qu’ils ont vécu durant de longues heures au Splendid Hotel et au restaurant le «Cappuccino».
ls sont encore sous le choc. Après les attaques survenues dans la nuit du 15 au 16 janvier à Ouagadougou au Burkina Faso, ils sont plusieurs dizaines à avoir été hospitalisés après leur libération.
Parmi les 180 personnes secourues, certaines ont accepté de témoigner et de raconter l’horreur, devant la caméra de BFMTV.
«Cela tirait de partout», raconte une femme qui a reçu une balle dans le bras. «Toute la nuit, cela a été une grande frayeur. On a appelé nos familles pour leur dire qu’on n’était pas sûrs de se revoir. Ils ne blaguaient pas. Vraiment c’étaient des tirs…», poursuit-elle avant de baisser la tête, visiblement bloquée par l’angoisse du souvenir.
«Quand je ferme les yeux je vois le regard de ce connard de terroriste», se souvient un autre rescapé. «Tu sens qu’il n’était pas âgé. C’était un enfant».
Les tirs ont duré «longtemps»
Selon le récit d’une survivante du «Cappuccino,» ceux qui y dînaient ont d’abord pris les tirs et les explosions pour des pétards, avant que deux hommes armés, entièrement vêtus de noir et brandissant des fusils d’assaut AK-47, ne fassent irruption en tirant au hasard.
Les tirs ont duré «longtemps», a déclaré une survivante slovène. «Ils n’arrêtaient pas d’aller et venir dans le «Cappuccino». On pensait que c’était fini et alors ils revenaient et tiraient sur plus de gens. Ils revenaient pour voir si les Blancs bougeaient et alors ils tiraient à nouveau sur eux», a-t-elle ajouté.
Terrifiés, les otages se sont enfermés dans leurs chambres d’hôtel. Certains n’ont pas osé sortir même lorsque les secours sont arrivés, selon BFMTV. «Personne ne voulait ouvrir», confirme un autre rescapé. «Ils ont dû forcer un peu la porte. La manière ne nous a pas mis en confiance. nous avons eu une grosse peur, c’était la plus grosse de toutes lorsqu’ils sont venus nous libérer.»
(20 minutes)
Comments
0 comments