Nous irons à cette élection qu’ils appellent de toutes leurs intelligences, la question essentielle aujourd’hui est à quelles conditions pour nous garantir non pas la transparence mais un minimum de consensus et d’acception par la majorité des acteurs politiques et le peuple. Nous au sein du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie, notre devoir est de vous proposer un contrat social, base sur laquelle nous voulons travailler tout au long des mois qui nous séparent d’octobre 2016.
Il n’y a pas de peuple sans contrat entre les individus entre les groupes entre les citoyens. C’est au sort fait aux plus faibles des siens que l’on reconnait la valeur d’une société. Et c’est au message qu’elle adresse au monde que l’on mesure la grandeur d’une Nation. Dans les deux cas, nous voyons bien que le Cameroun est à la traine comme Nation mais aussi comme peuple, il a failli dans les hommes et au cœur même des institutions. Nous n’avons pas de pacte social, la solidarité mécanique autrefois en vigueur dans nos sociétés traditionnelles et ceci dans les quatre coins de notre pays, dans ses 256 tribus et ethnies s’est effondrée. L’indifférence a renforcé des inégalités, consolidés les injustices et le durcissement des rapports sociaux.
Vous me connaissez, vous connaissez mes combats, je me tiens à vos côtés pour panser les blessures, pour porter un idéal républicain soutenu par nos valeurs africaines et camerounaises. Oui, pour moi le chemin est clair : je veux rebâtir un Cameroun accueillant, soucieux du sort de chacun et qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Je veux que soit défini pour le Cameroun solidaire un nouveau contrat social qui permette à chacun d’envisager l’avenir avec confiance.
Je veux devoir compter sur vous.
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