Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Monsieur le ministre, que peut-on attendre de cette deuxième conférence semestrielle ?
Ces moments sont toujours l’occasion pour les chefs des unités administratives et le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation de faire le point de la situation dans le pays en général. Nous aurons l’occasion au cours de cette conférence, d’examiner des sujets importants, notamment la mise en œuvre du budget-programme. C’est la quatrième année que cet outil est en application. Les gouverneurs et préfets sont sur le terrain et ils sont impliqués dans son application dans leurs unités administratives respectives. Avec le ministre des Finances, ils pourront voir comment ce budget-programme s’exécute sur le terrain. Il y a la nécessité d’une appropriation de cet outil par ces autorités.
La sécurité sur l’ensemble du territoire national n’est pas en reste…
Au-delà de ces questions liées au fonctionnement normal de notre administration, cette conférence, comme il est de tradition, va également faire le point de la situation sécuritaire. Elle coïncide avec la fin de l’année, qui est une période très sensible. Il faut nécessairement se concerter sur les enjeux liés à la sécurité, afin de voir quelles mesures sont prises par les autorités administratives pour l’encadrement des populations. Avec l’éclairage du secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie et du délégué général à la Sûreté nationale, on en saura un peu plus sur ces enjeux d’ordre sécuritaire.
Quel est l’état des lieux dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays ?
La situation se normalise, d’après les comptes rendus qui nous parviennent des autorités administratives. De hautes instructions du président de la République ont été données pour que le dialogue prévale. Un comité a été mis sur pied par le Premier ministre, chef du gouvernement, dirigé par le directeur du Cabinet des Services du Premier ministre. Les pourparlers se poursuivent entre les différents protagonistes. La situation est sous contrôle. Les consultations ont cours. Certaines personnes ont voulue faire des revendications dans une certaine agitation. De plus en plus, tout le monde revient à la raison. Nous avons bon espoir que les fêtes de fin d’année se passeront dans de bonnes conditions dans ces zones de notre pays.
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