En Algérie, plusieurs secteurs de la fonction publique sont touchés par des grèves depuis quelques semaines, principalement les hôpitaux et les établissements scolaires. Si des négociations ont eu lieu, les autorités refusent d’accéder aux revendications des grévistes et demandent la fin des débrayages.
Depuis le 30 janvier, un syndicat de l’éducation a lancé une grève illimitée en Algérie. La justice a déclaré la grève illégale et la ministre de l’Éducation a annoncé que 581 enseignants grévistes avaient depuis été radiés.
Les 15 000 médecins résidents sont eux en grève depuis le mois de novembre. S’ils assurent leurs gardes aux urgences, les consultations dans les hôpitaux tournent au ralenti. Là encore, la justice a déclaré la grève illégale. Dans certains hôpitaux, les salaires des grévistes ont été gelés, d’autres réduits de 50%.
« Train de l’anarchie »
Malgré ces mesures, plusieurs autres syndicats de l’éducation ont déposé un préavis de grève de deux jours pour cette semaine et le mouvement des médecins se poursuit.
La ministre de l’Éducation a salué dans un communiqué ceux qui avaient repris leur poste, soulignant « leur sens des responsabilités ».
De son côté, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a attaqué les grévistes de tous les secteurs lors d’un meeting ce week-end. Il a lancé : « Il est temps d’arrêter le train de l’anarchie ».
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