Le régime général de sanctions visant les personnes qui entravent le processus de paix au Mali a été adopté le 5 septembre par le Conseil de sécurité de l’ONU. Mais il a mis bien du temps à prendre forme.
Depuis des mois, la France militait en faveur de ces sanctions afin de contraindre les signataires de l’accord de paix à accélérer sa mise en œuvre. Les autorités maliennes y étaient plutôt réticentes, car elles craignaient que ces sanctions ciblées ne compliquent davantage un processus déjà délicat. Le 2 juillet, lors du sommet du G5 Sahel à Bamako, Emmanuel Macron était revenu à la charge auprès de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
« Ce sont surtout les derniers affrontements entre groupes armés du Nord qui nous ont amenés à revoir notre position et à accepter le recours à des méthodes plus contraignantes », assure une source ministérielle malienne.
Le 9 août, le gouvernement malien a donc adressé une lettre au Conseil de sécurité – dont JA a obtenu copie – pour lui demander « d’établir, sans délai, un régime de sanctions contre les auteurs des blocages ».
Comments
0 comments