Le commissaire a spécifiquement loué le Rwanda, l’île Maurice et les Seychelles, qui pour l’instant, n’exigent pas un visa d’entrée dans leur pays pour toute personne portant le passeport d’un pays africain.
« Nous devons faciliter la circulation des africains à l’intérieur du continent, comme ce que nous voyons généralement en Afrique de l’Ouest. Ceci n’arrêtera pas certes la migration vers les pays riches, mais les avantages économiques permettront de réduire l’impact », a déclaré Kaloko lors d’une conférence de presse en marge du sommet de l’UA à Addis-Abeba.
Il a ajouté qu’il n’y avait aucune raison pour laquelle une personne avec un passeport du Royaume-Uni ou des États-Unis pourrait voyager du Caire à Cape Town en grande partie libre, tandis que ceux avec des passeports africains rencontrent des obstacles.
Il a particulièrement salué les pays d’Afrique de l’ouest qui ont été touchés par la crise de l’Ébola en 2014 et 2015 et qui, en dépit d’abord de la fermeture des frontières et l’annulation des vols, ont finalement ouvert leurs frontières et se sont réunis pour lutter contre la pandémie.
Kaloko a toutefois ajouté que la lutte contre le virus Ebola ne doit pas être considérée comme terminée. L’Union africaine a déjà mis en place un moyen et un plan à long terme pour faire face aux futures épidémies d’Ebola ou d’autres crises de santé similaires.
Il a aussi parlé de la mise en place du Centre africain de contrôle des maladies (ACDC) à son siège à l’Union africaine, avec quatre centres de collaboration régionaux à mettre en place également.
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