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Le palmarès du Fespaco en état de «Félicité» et touché par «L’Orage africain»

L’Orage africain caresse le Fespaco

Était-ce la force de L’Orage africain du réalisateur béninois Sylvestre Amoussou qui a fait sauter l’électricité lors de la clôture du Fespaco ? Exactement au moment où le film anticolonialiste, « mais pas antioccidental », a été primé avec le deuxième prix, l’Étalon d’argent, le Palais des Sports à Ouaga 2000 a été plongé dans un noir total. Ainsi, la tribune d’honneur avec les présidents burkinabè et ivoirien est restée quelques instants dans l’obscurité. Illuminé par la lumière du secours, surgit alors sur scène le réalisateur béninois comme le sauveur du cinéma africain.

Déjà dans les salles, son manifeste cinématographique contre l’exploitation du continent africain par des gouvernements et entreprises occidentaux a été de loin le film le plus acclamé de la 25e édition du Fespaco. L’Orage africain, un continent sous influence avait déclenché une explosion de joie indescriptible qui a plus que conforté le cinéaste dans ses propos.

Une haie d’honneur pour l’Étalon d’or de Yennenga

Après le passage acclamé du réalisateur béninois, le spectacle prévu a repris ses droits : 40 jeunes filles burkinabè habillées dans des robes Fespaco ont formé une haie d’honneur pour faire défiler le prestigieux trophée de l’Étalon d’or de Yennenga en direction podium. Puis, sous la protection de la garde d’honneur avec leurs sabres et costumes rouges, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et le président ivoirien Alassane Ouattara se sont mis en marche ensemble pour remettre le prix au lauréat.

« C’est un grand honneur de recevoir ce grand prix pour la deuxième fois », déclare un Alain Gomis modeste dans ses propos, mais visiblement conscient du moment historique qu’il est en train de vivre, quelques semaines après avoir remporté le Grand Prix du jury à la Berlinale. Avec Félicité, il a réussi l’exploit de créer à la fois une femme-courage africaine et l’esquisse d’un homme moderne dans le cinéma africain. À l’âge de 44 ans, et quatre ans après son triomphe avec Tey, le réalisateur franco-sénégalais entre aujourd’hui dans l’histoire du festival panafricain. Avant lui, seulement Souleymane Cissé (avec Baara en 1979 et Finyè en 1983) avait réussi à remporter deux fois l’Étalon d’or de Yennenga.

Le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis avec son deuxième Étalon d’or de Yennenga, reçu pour «Félicité». © RFI/Siegfried Forster

Le stade de la Félicité

« Avec ce film, nous avons atteint le stade de la Félicité », s’est enthousiasmé un président du jury visiblement touché, le scénariste marocain Nour-Eddine Saïl. Son prix, Alain Gomis l’a dédié « à la jeunesse et aux jeunes réalisateurs et aux jeunes réalisatrices ». Né en 1972, à Paris, d’un père sénégalais et d’une mère française, la première réaction après avoir reçu son deuxième Étalon d’or, apparaît quand même étonnant pour un réalisateur qui fêtera lundi son 45e anniversaire : « Je pense aux jeunes surtout. Mon rôle est maintenant de tendre la main et de créer des ponts et de travailler avec la nouvelle génération. »

Son message est clair : « Aujourd’hui, le cinéma est de plus en plus en danger… On parle de moins en moins de culture et de plus en plus de commerce », fustigeant ainsi l’arrivée de « grands opérateurs qui à la fois nous aident, mais, en même temps, c’est aussi un danger, et il faut lutter pour nos indépendances. »

L’Étalon de bronze et le prix d’interprétation féminine pour le Maroc

Le prix d’interprétation masculine pour le jeu d’acteur lumineux d’Ibrahim Koma pour son rôle dans le thriller malien Wulu du Malien Daouda Coulibaly et le prix d’interprétation féminine pour l’actrice Noufissa Benchehida dans A la recherche du pouvoir perdu du réalisateur marocain Mohammed Ahed Bensouda, confirment la diversité du cinéma africain actuel.

L’Étalon de bronze de Yennenga a récompensé la très originale mise en scène et le jeu d’acteur du rôle principal dans A Mile In My Shoes. Le réalisateur marocain Saïd Khallaf alterne entre polar, thriller psychologique et des scènes théâtrales sobres dignes d’une tragédie grecque. L’histoire raconte le destin tragique d’un psychopathe aussi tendre que criminel à Casablanca. Maltraité et abusé dès son enfance, Saïd se fraye violemment son chemin pour exister dans ce monde de violence et perversion. La force et la folie du récit font penser à un Woyzeck de Büchner et à Taxi Driver de Martin Scorsese. En effet, le côté maniaque de Saïd fait penser à la naissance d’un Robert De Niro africain.

Par Siegfried Forster

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