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Le Cameroun, la Tunisie et le Zimbabwe, pays africains les plus dangereux en 2018, selon Crisis Group

Le rapport du Think Tank International Crisis Group (ICG), sur les pays et les régions qui connaissent des risques de conflit ou l’escalade de la violence vient d’être rendu public. Intitulé « Watch List 2018 », le document de 49 pages focalise l’attention de manière « globale » et « régionale » sur la situation sociopolitique actuelle dans dix pays. Ce sont l’Afghanistan, le Bangladesh/Myanmar, la Colombie, l’Egypte, l’Irak, le Sahel, la Tunisie, l’Ukraine, le Zimbabwe et le Cameroun.

S’agissant du Cameroun, ICG s’est intéressé à la situation sécuritaire dans l’Extrême-Nord, la crise que vivent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans oublier l’« insécurité ambiante » qui prévaut dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est. Le rapport du Think Tank révèle par exemple que la guerre contre Boko Haram a fait de nombreuses victimes.

Active dans l’Extrême-Nord depuis 2014, la secte a tué « presque 1800 civils et militaires, kidnappé près de 1000 personnes et détruit plusieurs villages, tandis que 242.000 personnes se sont déplacées » ; ce qui a perturbé l’économie locale », rapporte ICG. En 2017, ajoute l’organisation fondée par le milliardaire américain Georges Soros, « 27 militaires et gendarmes et près de 210 civils » ont péri.

Pour sa part, la crise anglophone a débuté comme une revendication « sectorielle, s’est rapidement muée en intervention militaire » ce qui a concouru à « une violente répression les 22 septembre et le 1er octobre 2017 ». Une situation qui a causé l’arrestation de milliers de personnes dont « 400 camer.be» qui sont toujours derrière les barreaux et « plus de 30.000 anglophones » qui se sont réfugiés au Nigeria voisin, sans oublier des dizaines de milliers de personnes qui se sont déplacés à l’intérieur du pays.

Pour la résoudre, le Think Tank propose un dialogue direct entre le gouvernement et les leaders de la communauté anglophone ; rencontre qui aboutirait à une discussion sur les différents modèles de décentralisation et de fédéralisme.

Pour cela, deux opportunités se présentent : d’abord, un dialogue entre le « gouvernement Biya » et les leaders anglophones et ensuite, un travail de concert avec Elections Cameroon pour la bonne tenue de l’élection présidentielle qui contribuera au passage, à construire un système électoral digne de confiance.

En rappel, c’est le troisième rapport du genre dans lequel ICG revient sur la crise anglophone. En 2017 déjà, le Think Tank prévoyait une probable perturbation du calendrier électoral et de l’élection présidentielle en l’occurrence.

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