je voudrais ici rappeler à tous ceux qui me lisent que VOUS n’êtes pas exempts du SYNDROME DE STOCKHOLM. TOUS les CAMEROUNAIS sans exception aucune, manifestent les symptômes de ce syndrome et TOUS en sont atteints. Cela va certainement vous sembler inimaginable, disproportionné et insensé, car plusieurs d’entre-vous se croient émancipés de cette servitude. Mettez-vous en tête que la prise d’otages de Stockholm n’a duré que 6 jours, et a engendré une telle empathie à tel point qu’après l’arrestation des preneurs d’otages, les victimes refusèrent de témoigner à charge, allant jusqu’à se cotiser pour assurer les frais de la défense de ces deux hommes et leur rendre visite en prison. Il va sans dire que si personne n’est sortie indemne d’une si courte période, les CAMEROUNAIS ne sortiraient sûrement pas intacts de tous les abus, dominations et générations d’esclaves ? Souvenez-vous que la traite des noirs a commencé au CAMEROUN et que nous sommes la descendance des esclaves qui n’ont jamais été soignés. Tout cela a prédisposé le peuple que nous sommes au syndrome de Stockholm et a permis la succession des dominations que nous vivons sous toutes ces formes imaginables et inimaginables: la colonisation, la dictature, et le comble de tout; Ce qu’il faudrait retenir ici est le fait que même si nous persistons à le nier et à nous enfoncer dans un total déni, il y a dans chacun de nous, CAMEROUNAIS, des séquelles et des tares héréditaires que nous traînons inconsciemment au plus profond de nous et que nous véhiculons sans nous en rendre compte. Lorsque l’on prend le temps d’observer le peuple CAMEROUNAIS dans son ensemble, il ressort clairement que les symptômes du syndrome de Stockholm sont manifestement visibles et récurrents. Mais l’alerte sur ce processus pathologique en cours a toujours été ignoré ou mal représenté et accepté comme une simple expression ou déviation culturelle. En effet, l’abondance de paroles inutiles , les flots de discours plats et sans cohérences ou encore l’artifice ou le faux-fuyant du langage dans le vécu CAMEROUNAIS représentent le mieux les symptômes majeurs et certains du mal CAMEROUNAIS. Il est communément admis que la proximité de l’excès, à partir d’une certaine récurrence n’est plus un effet de hasard mais une pratique courante. Et ici, cette pratique récurrente manifeste une pratique symptomatique d’une masturbation verbale compulsive. La masturbation verbale et quelques fois la masturbation intellectuelle permettent à la fois de gérer les situations auxquelles on ne peut répondre dans la vie régulière et normale, de se dessaouler de la monotonie de la vie, et de se défouler des colères que l’on rumine en permanence. Elles sont le signe d’une intense anxiété, ou angoisse, qui demande un soulagement immédiat dépeint merveilleusement bien par Charles Baudelaire dans son poème: ENIVREZ-VOUS! « Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve! …Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! » Les CAMEROUNAIS s’extasient et s’enivrent des polémiques stériles et sans fin. #justice_pour _martinez _zogo
Par Émile Durkheim Atangana
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