L’Afrique sub-saharienne a connu en 2015 sa plus faible croissance depuis 15 ans en raison notamment de la chute des cours des matières premières et de la sécheresse, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dans une étude publiée mardi.
L’Afrique sub-saharienne a connu en 2015 sa plus faible croissance depuis 15 ans en raison notamment de la chute des cours des matières premières et de la sécheresse, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dans une étude publiée mardi.
«Le repli brutal des prix des matières premières et le durcissement des conditions de financement ont placé les économies les plus importantes (du continent) sous pression», note le FMI qui incite les gouvernements à mettre en place des réformes favorisant la croissance à long terme.
Selon les calculs de l’institution, la croissance moyenne dans la région Afrique s’établit à 3,5% en 2015 et devrait chuter à 3% cette année, bien loin des 6% affichés lors de la décennie précédente.
Les deux plus gros producteurs de pétrole, le Nigeria et l’Angola, sont parmi les pays les plus touchés, tout comme le Ghana, l’Afrique du Sud et la Zambie, exportateurs de matières premières.
«Une grave sécheresse dans des pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe comme l’Ethiopie, le Malawi, le Zimbabwe font craindre une situation d’insécurité alimentaire pour des millions de personnes», ajoute l’étude.
Certains pays comme la Côte d’Ivoire, le Kenya ou le Sénégal font encore partie des bons élèves du continent avec des taux de croissance dépassant 5%, grâce notamment à leurs investissements dans les infrastructures et la forte demande de leurs classes moyennes émergentes.
Le rapport conclut néanmoins que malgré les défis, les prévisions de croissance pour l’Afrique sub-saharienne demeurent bonnes à moyen terme, grâce à un meilleur environnement pour les affaires et une population jeune.
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