Pour la troisième fois consécutive le leader de Syriza a été soutenu par les électeurs
Tsípras, pari gagné. En renouvelant quasiment son score de janvier avec 35% des voix, le Premier ministre grec sortant réussit le Grand Chelem et prouve que, malgré l’échec des négociations avec Bruxelles, les Grecs continuent à le juger le plus apte à résister aux créanciers. Lesquels devraient méditer les leçons du scrutin de dimanche : c’est parce qu’il a insisté sur sa volonté et sa capacité à amoindrir les effets d’un accord qu’il a été contraint de signer qu’Aléxis Tsípras a su conserver son crédit dans un pays désenchanté et épuisé. Même chose pour les Grecs indépendants, le parti nationaliste anti-austérité qu’on annonçait exclu de l’Assemblée. Et qui, malgré cet échec annoncé, est resté fidèle à ses engagements au côté de Tsípras. Avec dix députés dans la future Assemblée, cette petite formation offre le soutien indispensable aux 145 députés de Tsípras pour lui assure une majorité. Les frondeurs de Syriza qui avaient rompu pour créer un nouveau parti sont en revanche exclus du futur Parlement. Les néonazis d’Aube dorée resteraient la troisième force au Parlement, avec même une légère hausse.
Source: Libération
Comments
0 comments