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France – Reportage : la chaîne France 2 met la famille Bongo au pilori (Vidéos)

L’incroyable deal d’Omar Bongo avec Elf

Le 6 juillet 2017, « Complément d’enquête » revisitait un demi-siècle de Françafrique à travers l’histoire d’Omar Bongo et de son clan. La France a mis en place le président du Gabon pour sécuriser ses ressources en pétrole, mais l’homme de paille est malin, et il va en tirer (un grand) profit. Voici comment.

« La France sans le Gabon est une voiture sans carburant. Le Gabon sans la France, c’est… une voiture sans chauffeur. » La formule est signée Omar Bongo, l’ancien président du Gabon au long règne emblématique des liens incestueux entre les deux pays. Le 6 juillet 2017, « Complément d’enquête » revisitait un demi-siècle de Françafrique en plongeant dans les coulisses du pouvoir gabonais. Extrait.

L’histoire d’Omar Bongo, c’est celle d’un chef d’Etat mis en place par le général De Gaulle, en 1967. La France l’a choisi pour sécuriser ses ressources en pétrole, mais l’homme de paille est malin, et il va en tirer (un grand) profit. Le papa d’Ali (l’actuel président gabonais) a du talent : il va faire de sa famille un clan puissant. Et très riche. Voici comment.

Omar Bongo se réservait 18% des actions…

En 1989, quand il prend les commandes d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent découvre l’accord secret signé par ses prédécesseurs. Une formule hallucinante qu’il « ne trouve pas saine »… mais n’est « pas en position de combattre », explique-t-il à Laurent Dy, coréalisateur de ce reportage avec Donatien Lemaître. Le président gabonais s’est mis dans la peau d’un roi du pétrole d’Arabie saoudite, rien moins. Dans le schéma de la filiale locale, l’Etat gabonais et Elf Aquitaine, qui pompe chaque mois des millions de litres de brut dans les eaux gabonaises, ne sont pas les seuls actionnaires : 18% des actions (et les juteux dividendes afférents) sont réservés au chef d’Etat et à son clan. Mais ce n’est pas tout.

… et touchait 10 millions de dollars de bonus par trimestre

Les patrons d’Elf seraient allés encore plus loin, en acceptant de verser au président du Gabon de gigantesques bonus. Les journalistes se sont procuré un document confidentiel adressé au successeur de Le Floch-Prigent, Philippe Jaffré. Dans un courrier daté de 1996 signé de sa main, Omar Bongo y fixe lui-même le montant des commissions à lui verser : 10 millions de dollars par trimestre ! Au titre de « frais commerciaux »…

Mais pourquoi avoir laissé le chef d’Etat gabonais s’enrichir si grassement ? Qui est l’ami d’Omar Bongo au sommet de l’Etat français ? « Tout le monde, tout le monde ! » s’esclaffait celui-ci devant son mur de photos au côté des hommes politiques français…

La suite dans « Omar Bongo et les mallettes de cash de la Françafrique », un autre extrait du hors-série « Le clan Bongo : une histoire française », diffusé dans « Complément d’enquête » le 6 juillet 2017.


Complément d’enquête. Le deal juteux d’Omar Bongo avec Elf

Le magot des Bongo

« Complément d’enquête » se penchait le 6 juillet 2017 sur le trésor secret de la famille Bongo, avec l’aide du journaliste de Médiapart Fabrice Arfi et du lanceur d’alerte Jean Merckaert, auteur d’un des premiers rapports sur les « biens mal acquis ». Extrait.

Placé à la tête du Gabon en 1967 puis protégé durant quarante ans par l’Etat français, à l’époque de la Françafrique, Omar Bongo a eu le temps d’amasser un énorme magot. Mais combien pèse son trésor secret — comptes à l’étranger, yachts, immobilier de luxe, y compris en France, sans compter une mainmise sur des pans entiers de l’économie gabonaise ? « Complément d’enquête » se penchait le 6 juillet 2017 sur la question, avec l’aide du journaliste de Médiapart Fabrice Arfi et du lanceur d’alerte Jean Merckaert, auteur d’un des premiers rapports sur les « biens mal acquis ». Extrait.

Un pactole de 460 millions d’euros…

A la mort d’Omar Bongo, Fabrice Arfi, le premier en France à s’intéresser aux possessions du clan, a l’idée de décortiquer les documents du notaire de famille. Ce qu’il découvre le laisse sans voix : « On est à 460 millions d’euros. Dans un petit pays de 1,5 million d’habitants, un dizième du budget de l’Etat est entre les mains de la famille qui règne ! » Les Bongo détiennent aussi des entreprises dans presque tous les secteurs de l’économie : banques, assurances, bâtiment, radio, secteur aérien…

… plus un important patrimoine immobilier

En France, la famille Bongo possède un gros patrimoine immobilier. Le lanceur d’alerte Jean Merckaert a recensé ses biens à Paris. Il nous fait faire un petit tour (non exhaustif) du propriétaire. Dans cette petite rue privative du très chic 16e arrondissement parisien, cet hôtel particulier acheté 3,5 millions d’euros en 1999 a vu défiler les Chirac, Sarkozy, Villepin, Bayrou… Plus loin, au 5, rue Laurent-Pichat, un 8 pièces acheté 1,6 million d’euros… Dans le 8e arrondissement, l’un des plus chers de la capitale, au 4, rue de la Baume, « un immeuble absolument colossal ».

Le clan Bongo aurait acquis 33 propriétés en région parisienne, et 11 sur la côte d’Azur. En tout, il y en aurait pour 47 millions d’euros : c’est « l’affaire des biens mal acquis ». Elle fait l’actualité en ce moment même, avec la saisie des villas de Nice par la justice…

Extrait de « Le clan Bongo : une histoire française », un hors-série de « Complément d’enquête » diffusé le 6 juillet 2017. 


Complément d’enquête. Le magot des Bongo

Pour les Bongo, le bac, c’est simple comme un coup de fil à l’Elysée

Elevé en France, le jeune Ali est un élève moyen… A l’approche du bac, c’est la panique dans la maison Bongo. Le diplôme du fils aîné du président gabonais va devenir une affaire d’Etat. Mais avec la Françafrique, tout s’arrange. Extrait de « Complément d’enquête ».

Comment l’actuel président du Gabon a-t-il obtenu son bac ? De façon pas très académique, raconte cet extrait de « Complément d’enquête » sur le clan Bongo. Elevé en France, le jeune Ali est un élève moyen, « pas très motivé »comme il le dit lui-même. A l’approche du bac, c’est la panique dans la maison Bongo. Le diplôme du fils aîné va devenir une affaire d’Etat.

Tout d’abord, pas trace d’Ali Bongo dans l’annuaire des anciens de Notre-Dame-de-Sainte-Croix (lycée huppé de Neuilly-sur-Seine), la liste par promotion de ceux qui ont passé le bac. Pourtant, Ali l’a bien eu, son bac, en 1977. Mais s’il n’a pas été recalé, ce serait grâce à l’intervention de celui qui réglait en coulisses les problèmes d’Omar Bongo à Paris.

« Il avait foiré son bac en partie »

« Il avait foiré son bac en partie », affirme celui-ci. Jean-Paul Benoît était alors directeur de cabinet au ministère de la Coopération. Après un coup de téléphone de Bongo père, il en appelle à la « nécessaire indulgence du jury »auprès de René Journiac, responsable des affaires africaines à l’Elysée sous la présidence de Giscard d’Estaing.

Ensuite, sur un coup de baguette magique, deux copies sont mystérieusement perdues… Ali obtient donc la moyenne d’office. Le bac pour les Bongo : simple comme un coup de fil. Rien d’autre qu’une pratique classique de la Françafrique, assure Jean-Paul Benoît. Cette histoire est-elle vraie ? Donatien Lemaître pose la question à l’intéressé. Réponse : « Ah, vous me l’apprenez ». Mémoire courte ou non, le jeune Ali Bongo avait toujours vu la France céder aux caprices de son père…

Extrait du hors-série « Le clan Bongo : une histoire française », diffusé dans « Complément d’enquête » le 6 juillet 2017.


Pour les Bongo, le bac, c’est simple comme un coup de fil à l’Elysée

Omar Bongo et les mallettes de cash de la Françafrique

Omar Bongo et les mallettes de cash distribuées aux hommes politiques français par l’intermédiaire de l’avocat Robert Bourgi (le généreux fournisseur en costumes de François Fillon). Sur cet épisode croustillant du feuilleton des relations franco-gabonaises revisité par « Complément d’enquête », « l’avocat de la Françafrique » va plus loin dans cet extrait.

Le clan Bongo et sa fortune faisaient l’objet d’un « Complément d’enquête » le 6 juillet 2017. Qui a laissé Omar Bongo s’enrichir si grassement ? Qui est l’ami de l’ancien président gabonais au sommet de l’Etat français ? « Tout le monde ! » s’esclaffait celui-ci devant son mur de photos au côté des Giscard, Mitterrand, Chirac… Et avec « tout le monde », Omar Bongo a été généreux en retour, affirme dans cet extrait Robert Bourgi, « l’avocat de la Françafrique » aujourd’hui en disgrâce au Gabon.

C’est la fameuse affaire des mallettes de cash, devenue proverbiale. « Quand un homme politique français se rend au Gabon, on dit qu’il vient chercher sa mallette », disait l’un des collaborateurs de Bongo père. Côté français, un ancien directeur de cabinet au ministère de la Coopération, Jean-Paul Benoît, confirme : « Quand Bongo était à l’hôtel Crillon, toute la classe politique française défilait. C’était du cash, il le mettait dans des enveloppes, des valises, et on le donnait à telle personne, qui distribuait à telle autre […]. C’était aussi une manière de protéger, de pérenniser ses relations avec la France. »

« Le Pen, il a été content de partir avec l’argent d’un Nègre »

L’intermédiaire aurait été le fameux Robert Bourgi – celui des costumes de François Fillon. Après la mort en 2008 de celui qu’il appelait « papa », l’avocat franco-libanais « balance ». « Le président Bongo a financé la campagne électorale de Jean-Marie Le Pen en 1988 », affirme-t-il. Et d’ajouter : « Et le président Bongo m’a dit à moi : ‘Le Le Pen, il a été content de partir avec l’argent… d’un Nègre’. » Le Pen dément, ainsi que Chirac et Villepin, également cités.

Avant de « se remettre à table » face à Nicolas Poincaré, l’avocat franco-libanais, tout en refusant d’entrer dans les détails, va plus loin face à Donatien Lemaître. Selon lui, tout le monde était mouillé : « Je dis que le président Omar Bongo Odimba a été généreux avec tous les horizons de la vie politique française. De gauche comme de droite. »

Un extrait du hors-série « Le clan Bongo : une histoire française », diffusé dans « Complément d’enquête » le 6 juillet 2017.


Complément d’enquête. Omar Bongo et les mallettes de cash de la Françafrique

Gabon : Ali Bongo accusé d’avoir fait tirer à balles réelles sur l’opposition

A la tête du Gabon à la suite d’Omar Bongo, son fils Ali est accusé d’avoir fait ce que son père n’a pas osé en quarante ans : faire tirer à balles réelles sur ses opposants. « Complément d’enquête » a obtenu de le rencontrer, ainsi que des membres de l’opposition présents cette nuit-là. Extrait.

Le 31 août 2016, Ali Bongo est réélu à la présidence du Gabon, mais personne n’y croit. Jean Ping, son adversaire, a déjà annoncé sa victoire. Ses partisans descendent dans la rue pour crier à la fraude et, dans la nuit, mettent le feu à l’Assemblée nationale. Le paisible Etat d’Afrique équatoriale plonge dans le chaos, les émeutes, le pillage. Ali Bongo est accusé d’avoir fait pire que son père en quarante ans de « dictature soft » : donner l’ordre de tirer à balles réelles sur ses opposants. Extrait de « Complément d’enquête » sur le clan Bongo.

Ces images de blessés ensanglantés diffusées dans le magazine le 6 juillet 2017 ont été tournées le soir même. Laurent Dy, coréalisateur de ce reportage, est retourné sur les lieux avec un opposant présent en même temps que des centaines d’autres, quand l’assaut a été donné contre le QG de Jean Ping : « Il y avait plein de monde. Ils ont tiraillé. Tous ceux qui étaient là sont tombés. Ils sont morts », raconte-t-il. Le lendemain, des journalistes français ont pu tourner à Libreville et ont rapporté des images de corps transpercés de balles étendus dans les morgues, de cérémonies mortuaires improvisées en pleine rue et de femmes pleurant la mort d’un de leurs proches. Combien de Gabonais ont-ils été tués par balle après cette réélection contestée ?

Le bilan du 31 août 2016 s’élèverait à 29 morts, selon l’opposition

Annie Lea Meye est une militante de l’opposition. Elle a été chargée par Jean Ping (avec qui elle a aujourd’hui pris ses distances) de compter les morts. « Nous sommes sûrs de vingt-neuf décès, dont vingt-trois clairement identifiés (les parents n’ont pas voulu révéler l’identité des autres, dit-elle). Toutes ces personnes n’ont fait que revendiquer leur vote. Mourir pour ça, c’est ahurissant, traumatisant. » Les dires de l’enquêtrice sont confirmés par une douzaine de familles de victimes. Son rapport a été transmis à la Cour pénale internationale.

Le président Ali Bongo, lui, conteste ce bilan. Selon lui, seuls quatre pillards ont été abattus durant les émeutes. Aujourd’hui, il veut tourner la page et « espère pouvoir dire, dans sept ans, qu'[il a] bien travaillé ». Quant à bénéficier de la même longévité au pouvoir que son père, voilà qui lui « paraît difficilement envisageable ». En réalité, il n’est même pas sûr de terminer son mandat, car le pays gronde… Après un demi-siècle de pouvoir, les Bongo pourraient bien voir le trône leur échapper.

Extrait d’un hors-série de « Complément d’enquête » diffusé le 6 juillet 2017 : « Le clan Bongo : une histoire française ».


Complément d’enquête. Gabon : Ali Bongo accusé d’avoir fait tirer à balles réelles sur l’opposition

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