Opposée au Portugal, dimanche à 21h, heure de Paris, la France rêve de décrocher son troisième sacre européen, après ceux de 1984 et 2000. Un succès en finale de l’Euro-2016 qui marquerait d’une pierre blanche l’avènement d’une nouvelle génération.
Pour toute une génération, l’heure est désormais venue. Dimanche soir, à 21 h (heure de Paris), la France accueille le Portugal en finale de l’Euro-2016, au Stade de France, avec l’objectif de décrocher un troisième sacre européen après ceux de 1984 et 2000.
Tombeurs de l’Allemagne championne du monde, les hommes de Didier Deschamps rêvent de triompher à domicile, une tradition bien française puisque les Bleus avaient déjà remporté les deux dernières compétitions qu’ils avaient accueillies. À l’époque, Michel Platini avait mené les Bleus au titre à l’Euro-1984 avant que Zinedine Zidane n’offre aux siens le sacre mondial en 1998.
En 2016, la clé du succès français est entre les mains d’une nouvelle pépite : Antoine Griezmann. Meilleur buteur de cet Euro-2016 avec six réalisations en six rencontres, « Grizou » a survolé la compétition et porté cette France que tout le monde voyait perdante face à la Mannschaft.
GRIEZMANNNNNNN !!!!!#FRAALL #GERFRA pic.twitter.com/i0AnnEnH9x
— GuillaumeTC (@GuillaumeTC) July 7, 2016
Galère
Il faut dire que jusqu’aux quarts de finale, la France n’avait pas franchement brillé. À la force d’un caractère bien trempé plus qu’autre chose, les Bleus s’étaient extirpé d’un groupe A très largement à leur portée, après avoir pourtant frôlé l’incident de parcours face à la Roumanie puis l’Albanie.
Et même à l’heure des matchs couperet, les Français ont peiné à passer la vitesse supérieure. Menés durant une heure par l’Irlande en 8e de finale, ils ont renversé la situation sur un doublé de Griezmann pour rejoindre péniblement les quarts.
Puis il y a eu ce déclic. Dans un Stade de France envahi par les vikings islandais et leur savoureux « clapping », les Bleus ont retrouvé de l’allant offensif. Et ils ont atomisé le bourreau des Anglais en inscrivant cinq buts dont quatre en à peine plus d’une demi-heure.
Toutes voiles dehors
Un quart de finale salvateur qui a redonné confiance aux éléments offensifs de cette sélection française jusqu’alors timorée. Et qui leur a fourni l’élan nécessaire pour infliger à l’Allemagne une gifle historique dans la fournaise du Stade Vélodrome de Marseille en demi-finale.
Les Bleus de Didier Deschamps sont donc au rendez-vous du 10 juillet, date d’une finale qui offrirait à cette France blessée une belle bouffée d’air frais, quelques mois seulement après les attentats de 2015 et dans un contexte social pour le moins tendu.
Il ne sont qu’à 90 minutes de concrétiser cette belle aventure. La dernière marche, face au rugueux Portugal de Cristiano Ronaldo, permettrait aux Bleus de se réconcilier totalement avec un public qui a mis du temps à se prendre au jeu de cet Euro-2016. Griezmann et ses copains ont ce dimanche l’occasion d’effacer le fiasco de Knysna et ses cicatrices… et surtout d’écrire une nouvelle page de la légende des Bleus.
Comments
0 comments