Selon le ministre tunisien des affaires étrangères, les négociations qui pourraient prendre deux 2 à 3 ans vont commencer cette année.
Entrer dans l’espace schengen sans avoir besoin de visa avec son passeport tunisien !bientôt possible soutient le gouvernement tunisien. Selon Taieb Baccouche ministre tunisien des affaires étrangères, les négociations seront bientôt initiées avec l’Union européenne. « La Tunisie veut négocier la suppression du régime des visas et l’instauration de la libre circulation pour ses ressortissants dans l’Union européenne (UE). La Tunisie demande qu’on n’abuse pas de la limitation de la liberté de circuler, car la liberté de circuler est aussi l’une des libertés reconnues dans les chartes internationales ». Soutient-il dans une radio locale. Avant d’ajouter « La Méditerranée est une région qui a des intérêts communs, complémentaires et il faut qu’il y ait davantage de flexibilité dans la circulation dans cette région. « Les Européens sont prêts à discuter de cette levée d’autant plus que nous leur avons dit qu’il ne fallait pas avoir peur d’une invasion’ de Tunisiens en Europe. » Soutient-il. En 1995, la Tunisie avait déjà signé un accord d’association avec l’Union européenne.
De la libre circulation des biens aux hommes……
La Tunisie est le premier pays du sud de la Méditerranée qui a signé un Accord d’Association avec l’UE en 1995. Cet accord constitue le cadre juridique de la coopération et du partenariat entre l’UE et la Tunisie. L’Accord d’Association, entré en vigueur le 1er mars 1998, établit, à terme, une zone de libre-échange (ZLE) entre les deux parties. Outre la libre circulation des marchandises, il contient des dispositions en matière de paiements, capitaux, concurrence et autres dispositions économiques et il établit une coopération dans les domaines politique, économique, social, scientifique et culturel. Il définit par ailleurs le cadre général de la coopération financière, afin d’accompagner les dispositions de l’accord et le processus de réformes du pays. Selon cet accord, le pays reçoit une aide financière de l’Union européenne, sous la forme de dons (MEDA), afin d’adapter son économie. Une vingtaine de projets ont été acceptés par l’Union européenne. Les programmes réalisés au titre de MEDA I (1995-1999) ont coûté 168 millions d’euros, soit 39,25 % des sommes affectées. Les programmes réalisés au titre MEDA II (2000-2004) représentent 328,6 millions, soit 97,59 % des sommes prévues. L’enveloppe MEDA II, pour les années 2005 et 2006, ont atteint 144 millions d’euros. Au-delà de cette association, la Tunisie et l’Union européenne pourraient écrire une nouvelle page de leur histoire dès 2018 avec un accord de libre circulation de personnes.
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