Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey a inauguré deux scanners affectés aux contrôles douaniers, vendredi dernier à Douala, au cours d’une cérémonie qui a réuni le gratin administratif et la communauté des affaires. Mis en service quelque temps auparavant, les deux portiques électroniques trônent dans la zone de contrôle des marchandises où les douanes camerounaises et la Société générale de surveillance (SGS) qui les assiste opèrent. Sur place, le ministre a pu visiter les installations complètes de cet équipement révolutionnaire dès lors qu’il va permettre de passer du scanning au choix des containers qui franchissent la principale frontière économique du Cameroun à un scanning systématique.
C’est un changement profond qui, en effet, est en cours. M. Ousmane Mey l’a décrit à travers un triptyque qui se résume en quelques mots : amélioration de l’environnement sécuritaire, lequel se répercute sur la qualité des échanges et des affaires, qui elle permet de produire mieux et plus de richesses sur lesquelles l’Etat prélèvera des impôts pour répondre aux multiples demandes en investissement émises par les Camerounais. Point n’est alors besoin de décrire l’importance des nouveaux scanners que le gouvernement a choisis d’acheter pour les besoins de la cause économique et sociale.
Cependant, le ministre a longuement insisté sur les avantages de ces moyens de vérification. Il s’agit tout d’abord de la qualité des contrôles. Les scanners sont tant et si bien performants que le Minfi espère qu’ils contribueront à relever les recettes douanières même sur un volume de marchandises identique à la moyenne enregistrée, ces dernières années. En fait, parce qu’ils ne laissent rien passer sous leurs regards de radiographie, ils permettront de trouver aisément ce que l’ancien système pouvait ne pas voir et donc pas taxer. En plus, avec une capacité de 150 containers traités à l’heure, les scanners accélèreront la vitesse de traitement des marchandises reçues. Une vieille doléance des importateurs et exportateurs est ainsi satisfaite. Et un point capital d’attractivité fourni à la place et à la ville portuaire de Douala.
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