Hier s’est tenu à Dar-es-Salam, en Tanzanie, une rencontre pour tenter de trouver des solutions à la crise qui secoue le pays
Troisième du genre après les sommets des 13 et 31mai derniers, cette nouvelle rencontre se tient au moment où le Burundi est toujours dans l’impasse politique. Le dialogue entre les parties prenantes à la crise politique que connaît le pays est bloqué. Le nouveau médiateur de l’ONU, Abdoulaye Bathily, n’a pas réussi à les réunir autour de la table du dialogue. Pire, il a été récusé dimanche par le parti au pouvoir pour avoir ‘’manqué gravement au respect de la souveraineté du pays ». Le CNDD-FDD reproche notamment à Abdoulaye Bathily de ne pas ‘’s’être annoncé » chez les plus hautes autorités du Burundi dont le président Pierre Nkurunziza dès son arrivée. Selon le parti au pouvoir, M. Bathily a plutôt privilégié des diplomates et l’opposition, sans compter qu’il ne cesse de demandé un report des élections. Ce qui explique l’absence du président Pierre Nkurunziza qui, officiellement, est en campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue dans son pays le 15 juillet prochain.
L’opposition burundaise espère de son coté que le somment de l’EAC va prendre des sanctions contre le gouvernement pour le contraindre à reprendre le dialogue et organiser des élections inclusives libres et transparentes. Pour sa part, le pouvoir s’attend plutôt à ce que la communauté entérine les élections législatives et communales du 29 juin boycottées par l’opposition et dont les résultats ne sont pas encore connus.
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