La fraude orchestrée par le constructeur automobile concerne au moins 11 millions de voitures vendues dans le monde.
Quel était l’intérêt pour Volkswagen de tricher ?
Volkswagen a fraudé les contrôles environnementaux afin de gagner un avantage concurrentiel. Le logiciel espion du constructeur permettait de détecter les contrôles et de déclencher l’équipement anti-pollution. Mais, une fois le test terminé, le programme coupait les mécanismes écolos. Or le mode faible émission consomme davantage de carburant que le mode émission élevée. Avec son logiciel espion, le constructeur allemand peut donc présenter ses voitures comme plus économes que celles de ses concurrents qui, elles, respectent les normes de pollution. Et ainsi gagner des parts de marché.
► Quelles sont les 11 millions de voitures concernées ?
Alors qu’au début de l’affaire, environ 500.000 véhicules diesel vendus aux Etats-Unis étaient concernés, Volkswagen a indiqué que le logiciel espion concerne tous les moteurs diesel de type EA189, soit « un volume total d’environ 11 millions de véhicules dans le monde ». Or le constructeur a également reconnu que « des enquêtes internes (avaient) montré que le logiciel en question était aussi présent dans d’autres véhicules diesel du groupe ». Soit pas seulement des voitures de marque VW ou Audi mais potentiellement sur d’autres marques comme Skoda et Seat. Et donc dans de nombreux pays du monde. Les véhicules concernés pourraient donc faire l’objet d’un rappel pour désinstaller le logiciel, mais le groupe allemand n’a livré aucune précision sur le sujet.
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