Des sites naturels marocain, algérien, ghanéen, malgache et tanzanien font partie des nouveaux protégés de l’Unesco. Ils ont été choisi pour la richesse de leur écosystème et la nécessité de protéger ce qui fait leur beauté.
À l’issue d’une réunion qui s’est tenue les 18 et 19 mars à Lima, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé lundi l’ajout de 20 nouveaux sites à son Réseau mondial des réserves de biosphère. Parmi eux, les Monts Tlemcen en Algérie, le lac de cratères météoritiques Bosomtwi au Ghana, le parc national de Belo-sur-Mer-Kirindy-Mitea à Madagascar, la zone du Cèdre de l’Atlas au Maroc et le parc national de Jozani-Chwaka Bay en Tanzanie.
Cette nouvelle liste s’inscrit dans le cadre du Programme sur l’homme et la biosphère, créé par l’UNESCO au début des années 1970. L’objectif de ce programme scientifique intergouvernemental est d’améliorer les relations entre les habitants et leur environnement naturel, conserver la biodiversité des réserves et encourager le développement durable.
Des trésors naturels africains
De nouvelles réserves sont désignées chaque année par le Conseil international de coordination du programme composé des représentants élus de 34 États membres de l’Unesco. Quelles sont celles qui ont retenu cette fois-ci leur attention sur le continent africain ?
La chaîne montagneuse de Tlemcen, qui s’étend sur 98,532 ha, abrite des sites archéologiques importants, des paysages culturels et des grottes, rappelle le communiqué de l’organisation onusienne.
Un riche écosystème qui se retrouve également au centre du massif de l’Atlas marocain, où pousse le majestueux cèdre de l’Atlas. Son point culminant, qui atteint 3700 mètres, « offre à la région des ressources en eau d’une importance vitale », et « la culture locale, riche, représente un bastion majeur de la culture berbère. »
Situé dans la région Ashenti au Ghana, le lac Bosomtwi, destination touristique majeure du pays, est l’un des six lacs de cratères météorologiques du monde et est entouré à la fois des forêts, des zones humides et des montagnes.
Sur la côte ouest de l’île de Madagascar, le site de Belo-sur-Mer-Kirindy-Mitea « constitue une mosaïque d’écosystèmes riches mais fragiles : forêts sèches, fourrés, forêts épineuses, savanes, tannes (terres marécageuses salées peu immergées), mangroves et récifs coralliens. » Le récif nourrit une faune marine « spectaculaire » et représente un précieux atout pour la population.
Enfin, la réserve tanzanienne de Jozani-Chwaka Bay, qui englobe l’unique parc national de l’île de Zanzibar, est un haut-lieu de biodiversité avec des centaines d’espèces d’animaux et 291 espèces végétales recensées, dont beaucoup sont menacées.
Rebecca Chaouch
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