Elles n’ont pas de surnom explosif. Mais, depuis la médaille d’argent aux Jeux africains l’an dernier, les Lionnes indomptables du handball ont soif de trophée. Pour leur sixième regroupement, pas moins que le Brésil dans cette préparation inédite du collectif. Les protégées de Jean-Marie Zambo ont commencé en janvier la mise au vert dans la perspective de la 22e édition de la coupe d’Afrique des nations de handball (28 novembre – 2 décembre). Le tirage au sort a placé le Cameroun dans le groupe A avec l’Angola, le pays organisateur, la Côte d’Ivoire, la RDC et le Sénégal. Le groupe B compte la Tunisie (champion en titre), l’Algérie, le Congo, la Guinée et l’Egypte.
Pourquoi le Brésil ? Tentative d’explication avec le président de la Fédération camerounaise de handball, Raymond Mbita Mvaebeme : « C’est un pays où nous ne serons pas dépaysés par rapport aux conditions climatiques en Angola. En plus, le pays est doté de très bonnes infrastructures et accorde un soin particulier aux échanges sur le plan diplomatique. Le pays a de très bons clubs, nous aurons de bons sparring-partners ». Le Brésil sera donc la dernière étape d’une préparation hiérarchisée. « Nous ferons les fixations des organisations collectives en attaque et en défense en conservant la philosophie de jeu que nous développons », décrit le sélectionneur. 22 joueuses seront du voyage prévu dès le 2 novembre à Sao Paulo et seules 18 rejoindront Luanda.
Au Brésil, les Lionnes veulent donc entretenir leur « philosophie de jeu ». D’où les six sparring-partners annoncés et triés par les meilleurs clubs féminins du championnat brésilien. Deux autres matchs sont envisagés contre des équipes du championnat masculin juniors. « Nous voulons des joueuses plus athlétiques, plus robustes en défense. Nous pratiquons la défense offensive. L’on développe de moins en moins les attaques placées. Il faut permettre aux joueuses d’intégrer cela », poursuit Jean-Marie Zambo.
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