A son troisième jour de mission, les inspecteurs Caf ont visité les sites d’hébergement.
Les inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf) ne sont pas restés sur leur faim, après le tour des hôtels retenus par le Comité local d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) féminine 2016. Mais beaucoup d’exigence. «L’une des recommandations c’est de faire des chambre twin», confie Nicolas Tchobang, le directeur général de l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Une exigence apparemment difficile à tenir pour un établissement construit dans les années soixante. Mais «il n’y a rien de compliqué à cela ; la Can ne se joue pas demain ; nous avons encore du temps pour mettre tout cela en place», relativise-t-il. Même impression du côté du Djeuga palace : «Ils visitent les chambres, les suites, les restaurants, les salles de réunion ; et je pense que jusqu’à présent, ils ne sont pas déçus, mais posent quand même des exigences», rapporte Alida Kangué, responsable commercial de l’hôtel Djeuga. C’est aussi la même attitude quant à la mise à jour : «Pour le moment, nous savons ce que nous avons à faire ; nous faisons déjà des réajustements, on réaménage les salles de réunion ; bref il n’y a rien de grand à faire». Aussi bien dans ces hôtels qu’à La Falaise, Mérina, et les autres, on n’a que des réajustements à faire.
Des indiscrétions puisées dans l’entourage d’Heba Abdalla, la directrice du tournoi, on apprend que la Caf veut par exemple des salles de réunion d’au moins 150 places pour les hôtels des équipes, d’au moins 200 places pour les hôtels des arbitres. Mais aussi et surtout, des connexions internet à haut débit, pour chaque hôtel. Avec possibilité de connexion par wifi. Ce qui n’aurait pas toujours été le cas dans l’ensemble.
Autant dire que malgré l’abondance en qualité des hôtels de Yaoundé semblent manquer encore quelques ingrédients pour satisfaire totalement aux exigences des émissaires d’Issa Hayatou. Ils disposent encore d’au moins trois mois pour se mettre à la page. Mais au cas où une équipe ne se sent pas satisfaite par l’offre du Comité local d’organisation, elle aura la possibilité de se trouver elle-même une alternative. A ses frais.
Lindovi Ndjio
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