Le prix du riz au Cameroun ne devrait pas subir une hausse en dépit de la restauration de la taxe de 5 pour cent sur le riz importé conformément à la loi de finances 2016, ont convenu le gouvernement et les importateurs au terme d’une réunion de concertation.
Selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le gouvernement et les opérateurs de la filière riz se sont accordés pour ne pas répercuter la restauration de la taxe à l’importation du riz au Cameroun, sur le prix de vente final de cette denrée.
Cet accord rassure les consommateurs, qui redoutaient une hausse du prix du kilogramme de riz sur le marché local, dès l’entrée en vigueur de la loi de finances 2016. C’est à la faveur de celle-ci qu’a été restaurée la taxe de 5 pour cent sur le riz importé, 8 ans après sa suppression après les émeutes de la fin de février 2008.
Face à la grogne de la rue, exaspérée par la vie chère, le pouvoir avait dû faire marche arrière, en annulant les taxes douanières et fiscales sur certains produits de grande consommation, entre autres, la farine, le poisson, le sel et le riz.
Le riz est l’une des denrées alimentaires les plus consommées au Cameroun, alors que la production nationale estimée à moins de 100 000 tonnes par an est loin de satisfaire la demande.
Cette situation a pousser amène le Cameroun à importer près de 300 000 tonnes de riz par an pour combler le gap, pour un coût avoisinant 150 milliards de francs CFA.
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