La première cuvée des maîtres-pêcheurs issus du Centre de formation des jeunes de Bonamatumbè dans l’arrondissement de Douala 4ème sont désormais aptes à exercer la profession qui est la leur.
Après deux années d’apprentissage et d’appropriation des métiers de la pêche, ils vont se déployer sur le terrain. C’est le journal en ligne Camerpost qui publie cette info. C’es jeudi le 18 février 2016 lors de l’installation des concernés qu’on l’a appris. Dr Taiga, Ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales a présidé la cérémonie. En présence de Christine Robichon, Ambassadrice de France au Cameroun. La tutelle a invité les élus du jour à œuvrer à la revitalisation du secteur de la pêche, clé de l’économie camerounaise. Une invitation qui n’est pas tombée dans les oreilles des sourds. « Nous promettons à la population camerounaise que d’ici peu, elle sera ravitaillée en terme de poissons », déclarent les pêcheurs. Ils sont appelés à être des meneurs d’hommes pour une production renforcée en poissons.
Cette formation rentre dans le cadre de la mise en place d’une politique de pêche; l’élaboration d’un plan d’aménagement et de développement de ce secteur d’activité ; la contribution à une gestion durable et équitable des pêches en vue de lutter contre la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire au Cameroun. Elle s’inscrit également dans le programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Afop), fruit de la coopération entre la France et le Cameroun. A travers Afop, le gouvernement camerounais a choisi de répondre, conformément aux orientations du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (Dsce) aux défis de l’accroissement de la production agricole et de la lutte contre le chômage par l’insertion professionnelle des jeunes dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Cette dernière, rappelons-le, joue un très grand rôle dans la création des richesses nationales du Cameroun à travers les devises tirées de l’exploitation des produits de pêche notamment vers le marché Européen. Même si du fait de la non exportation de ses produits de pêche sur le marché international, le Cameroun perd chaque année 10 milliards Fcfa selon les statistiques.
Linda Mbiapa
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