D’après le quotidiens Mutations et le Jour du jeudi 04 mars 2022, le Bilan de cette autre attaque enregistrée dans la zone anglophone du Cameroun s’élève à Huit morts dont le sous-préfet, le Maire , les Chauffeurs et des militaires.
Le drame s’est produit aux environs de 12H, mercredi 02 mars 2022 à Bekora, dans la région administrative du Sud-Ouest, a déclaré le gouverneur régional Bernard Okalia Bilaï à la CRTV, télévision publique du pays.
La ville d’ Ekondo Titi, située dans la région du Sud-Ouest, département du Ndian, a été décapitée .
Cette localité de la zone côtière a malheureusement perdu deux de ses autorités administratives, dont le sous-préfet Timothée Abola et le maire Nanji Kenneth. Cause de ce drame, une embuscade tendue par des séparatistes ambazonniens.
« Le convoi du maire et du sous-préfet était en tournée socio-économique lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif autour de Bekora, localité située dans l’arrondissement d’Ekondo-Titi », indique le préfet du département du Ndian, Gilbert Guibai Baldena.
Engins explosifs
Les sécessionnistes auraient posé une mine sur le chemin qu’allait parcourir le véhicule du Sous-préfet. Se trouvait aussi dans le convoi, Ebeku William, Président de la section du RDPC, l’adjudant Akono du bafumar sécurité et Meh Stanley le chauffeur. Les ambazoniens ne sont pas à leur premier forfait avec l’utilisation des mines. Ils avaient déjà utilisé ce même moyen au Nord-Ouest pour s’en prendre aux militaires du Bataillon d’intervention rapide, Bir.
Dans la ville d’Ekondo-Titi, proche de Bekora ,les combattants séparatistes sont très actifs. En rappel, quatre élèves et une enseignante avaient été tués en novembre 2021 dans l’attaque de leur lycée par des hommes armés. L’ attaque n’avait pas été revendiquée, mais les séparatistes armés ciblent régulièrement des écoles auxquelles ils reprochent d’enseigner en français et tuent des fonctionnaires, dont des enseignants, qu’ils accusent de « collaborer » avec Yaoundé. ils enlèvent aussi des élèves qu’ils libèrent contre une rançon qui s’élève parfois à des millions de FCFA.
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