Cette célébration n’est que la suite d’actions qui ont débuté sur la page Facebook du collectif avec des vidéos de sensibilisation de différentes personnalités. Un volet qui va se poursuivre. Egalement prévues, des descentes sur le terrain. Dès le mois d’avril prochain, il est question de lancer des caravanes dans les établissements afin de sensibiliser les enfants. Leurs parents également. Mot d’ordre, la vigilance. Plusieurs rencontres aussi sont envisagées, selon Carole Leuwé, journaliste et autre cofondatrice, avec différentes associations et syndicats, entre autres, femmes juristes, commerçants, agences de voyage, motos-taximen, etc. Il sera question de sécurité et de protection de l’enfant.
Idylle Mamba évoque un des besoins d’ « Au nom de nos enfants » : fabriquer des bracelets avec des messages de sensibilisation. Pour cela, il faudra des mécènes pour accompagner les différentes actions. Et ce ne sera pas forcément en versant de l’argent. La chanteuse ajoute : « Le collectif a un programme qui s’étale sur plusieurs années. Ça va être un travail de longue haleine qui va s’étendre à l’ensemble du territoire camerounais, parce qu’on n’enlève pas seulement les enfants à Douala ou à Yaoundé. »
L’objectif à terme de toutes ces actions est « de mettre sur pied une unité d’alerte enlèvement, une plateforme Web avec un numéro vert », explique Carole Leuwé. Un peu sur le modèle de l’alerte Amber aux Etats-Unis.
Par Rita DIBA
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