En l’espace de quelques jours, des thuriféraires au rang de ministre du système en place de Yaoundé, viennent d ‘associer publiquement et tristement comme jamais avant, le nom Cameroun à corruption de misère, faussaires et malhonnêtes ignobles.
Ce ne sont plus les études de quelques organismes internationaux qui auront révélé ces faits. Ils n’en n’avaient pas besoin, tellement les fautes grotesques,et autres tripatouillages étaient grosses comme le nez au milieu de votre visage.
C’est d’abord le ministre de l’enseignement supérieur, le professeur Fame Ndongo, qui
s’illustrera dans cette activité de falsification honteuse, en changeant la liste des admis au concours de l’IRIC(Institut des relations internationales du Cameroun) pour favoriser les enfants de ses amis et pontes du régime de Paul Biya. De ses explications abracadabrantesques face à Alain Belibi (Directeur de l’IRIC par ailleurs) qui le reçoit en interview à ce sujet, on retiendra qu’il s’agissait selon cet Universitaire et créature de Paul Biya, de faire appliquer le principe du « Mérite Tribalo-Régional ».
FAME NDONGO avant le désaveu;
Oui vous l’avez bien entendu, le mérite tribalo-régional, le Cameroun vient d’inventer par l’ un de ses fils « brillants », une autre forme de mérite dont la falsification et la trituration des listes de vrais méritants est la règle.
Quelques heures seulement après ces explications irrecevables et ubuesques sur cette affaire qui discrédite à l’international et même sur un plan national nos écoles et de nombreux jeunes camerounais postulant dans des universités étrangères, Fame Ndongo est désavoué, par son créateur, le Président Paul Biya, qui lui intimera d’admettre tous les autres candidats injustement éjectés/recalés des listes. Toute honte bue, il reprendra en otage les ondes de la chaîne de radio et télévision camerounaises pour réfuter la thèse du désaveu –pourtant évident et indiscutable – de son action par le chef de l’Etat Camerounais.
FAME NDONGO après son désaveu :
Pour ce Pr d’université qui s’est de tout temps revendiqué comme créature du Président Paul Biya, Il s’agissait d’une décision qui fait gagner la République et pas d’un désaveu. Voilà où peut mener l’auto infantilisation doublé d’une bêtise inimaginable de la part de personnes occupant de haute fonction de l’Etat.
L’adage il n’y a jamais un sans deux, trouvera au Cameroun toute sa plénitude ces dernières 48 heures.
Alors qu’on n’a pas encore fini de s’émouvoir de cette ignoble falsification des listes des admis à l’IRIC, voilà qu’une autre manipulation, et pas des moindres, vient défrayer la chronique. Le site officiel de la Présidence de la République du Cameroun vient de subir un toilettage « majestueux », par incrustation d’une photo du Président Paul Biya s’inclinant devant les dépouilles des soldats tombés au combat contre Boko Haram au Nord du Cameroun. Cf Photo ci-dessous.
Photo montage du site de la Présidence de la république
Monsieur Biya vient par cette image de se voir conférer un don d’ubiquité. Lui qui était pourtant absent de cette cérémonie. Le tollé générale qu’a dérayé cette photo-montage dans les réseaux sociaux et la presse, a obligé le retrait de celle-ci du site de la Présidence de la république, quelques heures plus tard.
Des questions subsistent ce pendant:
Qu’est-ce qui a pu pousser l’incurie de nos dirigeants à cette autre ignoble manipulation qui ne peut que ternir l’image du Cameroun et celle du Créateur in chief de Fame Ndongo à l’extérieur ? L’indéfectible soutien stupide au Président Paul Biya, ou les réflexes minables, et fourbes de subordination à ce dernier doivent-il pousser à un tel niveau de manquement d’étique et socioprofessionnel?
Les camerounais ne sont de toutes les façons pas surpris, encore moins dupes par ces affaires de falsifications récurrentes de la part des hauts dirigeant de l’Etat du Cameroun, dans la gestion de notre Pays. Elles sont légion et impunies dans ce régime qui a pris en otage notre pays, voici bientôt 32 ans. Parce que rien n’est éternel, l’espoir de se libérer de cette supercherie est donc intact. Sans aucun doute, les camerounais sauront venir à bout de ce système pourri, grippé, bloqué, en panne d’innovation.
La rédaction.
NB:les incrustations audio viennent du site: rjcpatriote
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