L’importance de l’exploitation de fer de Mbalam-Nabeba se décline en trois paliers. Le premier se situe au niveau de la création d’emplois.
Les sources officielles parlent de 0 000 à 12 000 emplois directs et indirects qui seront créés du fait de ce projet structurant. En termes d’infrastructures, l’exploitation envisagée va favoriser la construction de deux types d’infrastructures, portuaires et ferroviaires notamment.
Mota-Engil Africa, l’entreprise qui a été désignée pour construire ces infrastructures portuaires et ferroviaires pour un montant initial de 3,5 milliards de dollars américains. Cette entreprise possède, assure-t-on, une grande expérience en la matière en Afrique subsaharienne. La ligne ferroviaire qui sera construite sera longue de 510 km entre la mine de Mbarga, près de Mbalam, au Cameroun et le terminal de transport minier à Lolabe sur la côte ouest du Cameroun. La ligne secondaire, quant à elle, est longue de 70 km. Elle relie la mine de Nabeba au Congo, à la ligne camerounaise. Forcément, ces aspects une fois effectifs, auront pour mérite d’influer logiquement sur l’économie nationale. En somme, il s’agit d’une véritable aubaine qui pourrait avoir un impact sur le développement socioéconomique du pays.
Raoul Kouakam, chargé des relations avec le gouvernement camerounais pour le projet d’exploitation de fer de Mbalam: «Nous espérons reprendre dans un avenir proche»
Sur le site, on observe un ralentissement des activités de Cam Iron, l’entreprise qui est chargée d’exploiter le fer de Mballam. A-t-elle fermé les portes ?
Actuellement, en raison de la situation du marché du minerai de fer, qui est connue de tous, Cam Iron a ralenti ses activités en ce moment, afin de permettre à l’entreprise de se maintenir. En ce moment beaucoup d’entreprises minières ont dû fermer de par le monde, pas seulement au Cameroun, encore que nous n’avons pas fermé la nôtre, Cam Iron a simplement réduit ses dépenses à travers différents mécanismes de gestion d’entreprise qu’on peut imaginer. Ce que vous devez retenir, c’est que Cam Iron reste bien vivant au Cameroun. Il n’a aucunement l’intention de partir.
A quoi se résument désormais vos activités sur le site?
Sur le site, nos activités consistent en la maintenance des équipements en place, la maintenance des échantillons de minerai que nous avons et le maintien des relations avec les communautés riveraines. Ceci pour que quand ca va redémarrer, le travail à faire ne soit pas immense.
Dans ces conditions, l’espoir d’exploitation de ces ressources par Cam Iron estil toujours permis?
Nous espérons reprendre dans un avenir très proche. Mais cela dit, il y a plusieurs facteurs qui doivent nous permettre de recommencer. C’est notamment la signature entre le gouvernement et un partenaire des financements pour la construction des infrastructures ferroviaires et portuaires qui vont permettre l’évacuation du minerai qui se trouve ici, à Mbalam.
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