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Bernard HOUDIN:  » Le 25 octobre dernier, il n’y a pas eu d’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, mais un nouveau coup d’Etat électoral »

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« Du Capitole à la Roche Tarpéienne ». »Le 25 octobre, il n’y a pas eu d’élection présidentielle, mais un nouveau coup d’Etat électoral et l’élection du président du RDR ».

11 avril 2011 : un Coup d’Etat militaire brise l’ordre Constitutionnel en Côte d’Ivoire et permet l’ « installation » d’Alassane Dramane Ouattara à la tête du pays, selon les termes mêmes du président français de l’époque, Nicolas Sarkozy. 25 octobre 2015 : après une « présidence » chaotique sur tous les plans, politique, économique, social et placée sous le signe révélateur de la terrible phrase d’Hamed Bakayoko, l’homme-lige de Ouattara, « je préfère la justice des vainqueurs au cimetière des vaincus », un nouveau coup d’Etat, électoral cette fois, est venu prolonger le malheur vécu toutes ces années par l’immense majorité des Ivoiriennes et des Ivoiriens. Y a-t-il eu élection le 25 octobre ? Car ne nous trompons pas. Ce dimanche d’ « élection présidentielle » n’a, en réalité, concerné que l’élection du « président du RDR », au milieu d’un désert électoral concrétisé par l’aveuglante réalité de bureaux de vote désespérément vides à travers tout le pays. Et les premiers à le savoir sont les dirigeants des grands pays, en particulier occidentaux, qui, à trop vouloir « embrasser » la Côte d’Ivoire, vont finir par l’étouffer. En effet, prenons simplement l’exemple de la France. Elle dispose, historiquement, du meilleur réseau d’information possible sur la vie quotidienne du pays : l’ambassade « accueille » – c’est une tradition séculaire de la diplomatie française – quelques fameux « honorables correspondants » des Services secrets et les Troupes Françaises de Côte d’Ivoire (TFCI, nouvel avatar hérité du 43 ème BIMA) dispose d’une antenne de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) à laquelle, en principe, rien n’échappe de la vie du pays. Et, selon mes sources directes d’information auprès de cette DRM, le taux estimé de participation ne dépasse pas 17/18%… Ainsi le sommet de l’Etat en France ne peut ignorer la vérité sur la vraie participation électorale du 25 octobre dernier. D’ailleurs, au-delà du « concert de vuvuzelas » d’une certaine presse française qui s’est peu ou pas interrogé sur la signification des files d’attente squelettiques devant les bureaux de vote, deux signes révélateurs démontrent que les dirigeants français ne sont pas dupes. Le premier est contenu dans le communiqué de l’Elysée au lendemain de l’élection. Après les félicitations « mécaniques » d’usage, une petite phrase prend tout son poids dans le contexte actuel : « cette élection était une étape importante pour le retour de la Côte d’Ivoire à la paix et vers la réconciliation des Ivoiriens ». Le second est l’absence de toute personnalité française de haut niveau à l’investiture de Ouattara, bâclée dans un désert, là aussi, de représentation internationale. «… Retour à la paix et vers la réconciliation des Ivoiriens » : cela veut donc dire que, depuis l’« installation » de Ouattara en 2011, la Côte d’Ivoire n’est ni en paix, ni réconciliée. Bel aveu, même tardif d’une réalité que les vrais démocrates n’ont jamais cessé de décrire. Une réalité que Ouattara lui-même, à l’ego boursouflé par sa « victoire » électorale, continue à occulter en rejetant, d’un revers de manche, toute idée de gouvernement d’ouverture. Pire, dans un déni de vérité constant, il promet de « vider de sa substance » le premier parti politique du pays, le Front populaire Ivoirien (FPI) qui depuis sa création, dans la clandestinité, s’est toujours battu pour l’avènement d’une société démocratique en Côte d’Ivoire et avait réussi à imposer le multipartisme au président Houphouët-Boigny en 1990. Quid du rôle de la France ? En 2002, juste après le Coup d’Etat qui allait engendrer la partition du pays pour de longues années, j’avais interpellé un proche de Jacques Chirac, président en exercice, en lui lançant : « pourquoi la France a fait ça ? ». (1) Après « l’élection » du 25 octobre on peut se reposer la question, en la modifiant légèrement : « pourquoi la France a laissé faire ça ? ». A l’aune du « discours de Dakar » prononcé par le président François Hollande devant le Parlement sénégalais à l’occasion de son premier voyage en Afrique après son élection en mai 2012, on peut légitimement s’interroger. Rappelons-nous les paroles du président français : « Le respect des Droits de l’Homme, l’égalité devant la Loi, la garantie de l’alternance, les droits des minorités, la dignité de la femme, la liberté religieuse : autant de valeurs universelles ancrées chez nous et qui doivent s’épanouir dans toute l’Afrique (…) Il n’y a pas de vrai développement économique, ni de vrai progrès social sans démocratie (…) Le premier des principes auxquels j’adhère, c’est la transparence(…) le second principe, c’est la bonne gouvernance. C’est une condition de la stabilité, de la sécurité et de la probité (…) Le troisième principe, c’est l’égalité (…) Le temps que l’on appelait autrefois la « Françafrique » est révolu (…) Les émissaires, les intermédiaires, les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République françaises comme dans tous les Ministères. » Ces propos de François Hollande auraient dû conduire la France à dénoncer, publiquement, chaque jour la « gouvernance » de Monsieur Ouattara. Or voici les conditions dans lesquelles cette « élection » s’est tenue : des milliers d’Ivoiriens sont toujours contraints à l’exil depuis avril 2011 ; des centaines de prisonniers politiques, dont plusieurs hauts dirigeants de l’opposition, sont toujours incarcérés, sans respect d’aucune procédure juridique ni, a fortiori, de jugement ; la prévarication et la corruption ont atteint des degrés inimaginables au point que la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (pourtant mise en place sous Ouattara) s’est publiquement alarmée du phénomène ; la Constitution a été bafouée par le président du Conseil Constitutionnel lui-même, en foulant au pied les conditions d’éligibilité définies par l’Article 35 de la loi Fondamentale, dans un Arrêt que le professeur de Droit Constitutionnel Albert Bourgi a qualifié de « barbarisme juridique » et qui a ouvert la voie à la « candidature » d’Alassane Ouattara ; la loi électorale a été violée avec le maintien illégal de Youssouf Bakayoko à la tête de la Commission Electorale Indépendante (CEI) alors que cette loi lui interdisait d’effectuer un deuxième mandat en qualité de président de cette CEI ; les principaux candidats de l’opposition (Amara Essy, Charles Konan Banny et Mamadou Koulibaly), face à l’accumulation des contraintes de toute nature auxquelles ils étaient confrontés, ont décidé de dénoncer ce processus et de se retirer de ce qui ne devenait plus qu’un simulacre d’élection, rejoignant ainsi le camp du refus de participer mené par le Front Populaire Ivoirien du président Laurent Gbagbo. Dans ces conditions, pourquoi ce silence pendant toute la période pré-électorale et cette approbation « furtive » du résultat annoncé dans la confusion et une certaine panique quand le « désert » de participation a été constaté par tous les observateurs honnêtes au terme de la journée de vote ? Je pense que la réponse est plus complexe que celle généralement donnée par les pourfendeurs de la « Françafrique ». Certes, contrairement aux propos lénifiants de François Hollande à Dakar, celle-ci est toujours bien vivante, sous des formes sans doute renouvelées mais néanmoins prégnantes, mais, je le pense également, le président français n’a pas, loin s’en faut, le même rapport à Ouattara que ne l’avait (et l’a sans doute encore) Nicolas Sarkozy. De même les milieux économiques français, qui défendent d’abord leurs intérêts personnels, qui peuvent même être antagonistes sur le terrain, ne représentent pas un bloc uniforme dans leur vision sur la Côte d’Ivoire. Dans certains groupes, d’ailleurs, l’image du président Gbagbo défenseur de la bonne gouvernance est toujours vivace et renforcée par les dérives sulfureuses du régime actuel à Abidjan. Un début de réponse Cette réponse repose, en fait, sur les deux « piliers » de l’architecture « françafricaine » : le premier, celui des milieux dirigeants politiques et économiques, repose sur la peur « du changement ». La situation qui prévaut actuellement dans de nombreux pays du « pré-carré » français en Afrique « paralyse » littéralement ces milieux à la simple évocation de troubles éventuels en Côte d’Ivoire qui déstabiliseraient durablement tout l’édifice. Alors, tant que les choses se passent « sans dégâts » apparents, cela vaut bien quelques entorses au droit et aux libertés fondamentales, remugles d’une certaine condescendance postcoloniale envers les ex-colonisés. Et, paradoxalement, cette attitude est favorisée par le choix historique de Laurent Gbagbo de se placer constamment sur le plan du droit et du respect des règles du combat démocratique, même quand l’adversaire fait fi de ces règles les plus élémentaires. C’est en cela que Laurent Gbagbo est indispensable dans le débat ivoirien pour assurer la paix et la réconciliation nationale que la France appelle de ses vœux dans son communiqué postélectoral. En effet, personne mieux que lui pourra, le moment venu, inciter les uns et les autres à « s’asseoir et discuter ». Car, ayons conscience de cela, la situation actuelle est tout sauf pérenne et le point de rupture n’est peut-être pas si éloigné. Un adage africain dit : « cabri mort ne craint pas couteau ». Derrière la vitrine fragile de la réélection « triomphale » d’Alassane Ouattara se cache une réalité socio-économique explosive que les hommes politiques les plus sages ne pourront, à terme, empêcher de conduire à une déflagration dont les limites sont inconnues. Le temps presse et il faut prendre la vraie mesure de cette situation et en finir avec tous les faux calculs actuels. Sinon le scenario redouté du cycle récurrent de troubles suivis d’interventions militaires pourrait se reproduire avec ses conséquences incalculables aujourd’hui. Le second est justement celui de la position des milieux militaires ou, plutôt, de certains milieux militaires. L’interventionnisme historique de la France en Côte d’Ivoire remonte à très loin. Dans un petit opuscule publié en …1978, intitulé « Réflexions sur la Conférence de Brazzaville », un certain Laurent Gbagbo écrivait, à propos des traditions coloniales françaises, ceci : « Il ne faut pas oublier que les colonies servent aussi (et quelquefois surtout) de bases d’appui stratégiques pour le déploiement et l’exercice des forces métropolitaines dans le monde ». Sous Houphouët-Boigny la présence militaire française assurait une « pax gallica » qui a offert au Vieux un règne sans partage de 33 ans. Observateurs attentifs mais passifs, pour une fois, de la situation née du Coup d’Etat de décembre 1999 et de la Transition militaire, les troupes françaises ont rapidement retrouvé une position dominante à la suite du Coup d’Etat manqué de septembre 2002 et de la période qui a mené à leur intervention décisive le 11 avril 2011. Cependant, sur le terrain, l’immense majorité des officiers supérieurs qui se sont succédés en Côte d’Ivoire à cette époque reconnaissait, principalement deux choses : l’une, la primauté exercée par le président Gbagbo dans la capacité à gérer la crise au mieux des intérêts « franco-ivoiriens », l’autre, la triste réalité des bandes armées composées d’un assemblage hétéroclite de soudards et d’analphabètes opportunément baptisées « Forces Nouvelles » par leurs commanditaires. Un soir, en 2005, alors que je dînais dans un restaurant d’Abidjan avec l’un de ces généraux qui revenait le jour même de Bouaké après une rencontre avec les chefs de ces « Forces Nouvelles », celui-ci me résuma en une phrase le sentiment commun qui était, et sera, partagé par lui et ses pairs tout au long de la crise : « ça ne vole pas haut ! » Malheureusement il existe aussi une petite minorité de militaires qui ont, dans ce contexte, franchi la ligne entre le rôle républicain dévolu à la « Grande Muette » et le mélange des genres en s’immiscent dans la dimension politique du problème. Ce « passage » de la ligne a été facilité par deux facteurs : le premier, la perspective d’une gloire militaire facile à atteindre dans ce type « d’opération extérieure », la Côte d’Ivoire n’étant ni le Proche-Orient ni le Vietnam, le second la proximité d’armes avec des officiers supérieurs locaux, côtoyés sur les bancs des Ecoles de Guerre françaises, et qui offrent une « prise facile » à certains arguments. Le changement politique de mai 2012 en France aurait dû être le moment propice pour mettre un terme à cette confusion des genres aux dérives incertaines. Au grand étonnement de beaucoup, il n’en a rien été et, au contraire, il semble que cette minorité a conservé, sinon amplifié, sa mainmise sur les évènements au point que dans une chronique intitulée « Puga, le général qui a marabouté Hollande », publiée le 8 juillet 2014 dans Médiapart, le journaliste Thomas Cantaloube dresse le portrait de l’un des principaux tenants de cette « ligne », le chef d’état-major particulier du président de la République, en citant d’entrée une constatation émise au sein du ministère de la Défense : « il est dans une logique de prise du pouvoir sur le cerveau du président ». Mais un évènement récent va peut-être bouleverser l’ordonnancement voulu par ces milieux. Le point d’inflexion Ironie de l’Histoire, c’est peut-être au Burkina-Faso, la patrie d’origine d’Alassane Ouattara, que s’est enclenché le processus qui va inverser le cours des choses dans toute cette sous-région, en particulier en Côte d’Ivoire. Le Coup d’Etat avorté du 17 septembre dernier à Ouagadougou va finir par livrer tous ses secrets. Djibrill Bassolé et le Général Gilbert Diendéré apparaitront alors, dans la continuité historique de leur action au Burkina, comme les instruments téléguidés par Blaise Compaoré, avec l’appui personnel, pour des raisons propres à chacun, d’Alassane Ouattara et de Guillaume Soro, pour reprendre le pouvoir perdu le 31 octobre 2014. Et va également mettre en lumière le rôle plutôt bienveillant joué par cette minorité militaire française qui voyait dans l’attelage pro-Compaoré leur relais pour maintenir toute cette sous-région sous contrôle. Heureusement pour l’avenir démocratique de cette sous-région, le coup du 17 septembre portait la marque du passé et n’avait aucune chance de prospérer. Un coup « vintage » selon l’expression d’un expert auto revendiqué de la politique africaine de la France dans lequel commanditaires et exécutants ont simplement oublié la dimension, désormais incontournable, de l’opinion publique. C’est d’abord la vigilance du mouvement du Balai Citoyen qui a sauvé la transition en cours née de la mobilisation populaire qui avait chassé en quelques heures un dictateur patenté au pouvoir depuis 27 ans. C’est ensuite une certaine prise de conscience par les dirigeants occidentaux, français en particulier, que ce coup n’allait pas dans le sens de l’Histoire qui a aidé à la résolution du problème. A cet égard il semblerait que la position extrêmement ferme du président français ait été aussi guidée par l’ignorance dans laquelle il aurait été tenu par certains milieux, plus au fait que lui des arcanes de la politique africaine, de la genèse du complot. L’élection présidentielle est fixée au 29 novembre au Burkina-Faso. Gageons que, très vite, les autorités adoubées par le suffrage universel et placées sous le regard vigilant de la société civile burkinabè qui a su se prendre en mains, engageront un processus dont on ne peut pas encore mesurer tous les bouleversements qu’il va engendrer, en particulier en Côte d’Ivoire. Ouattara dans le piège de la démocratie L’action du Balai Citoyen au Burkina fait écho au Mouvement Y en a marre initié au Sénégal en juin 2011 pour empêcher le président de l’époque, Abdoulaye Wade, de procéder à une réforme constitutionnelle fort éloignée des principes élémentaires de la démocratie. En Côte d’Ivoire voici deux fois que le même homme, dont tout le parcours depuis son arrivée dans le paysage politique ivoirien est marqué du sceau de l’imposture, « bénéficie » d’un soutien extérieur pour prendre puis conserver un pouvoir qu’une majorité de plus en plus large du pays lui conteste ouvertement. Si moins de 20% des électeurs se sont déplacés le 25 octobre, il ne faut pas oublier aussi les près de 3 millions de nouveaux électeurs qui ne se sont pas fait enrôler lors de la révision de la liste électorale. Ainsi c’est, à peine 1.2 millions de votants qui se sont exprimés fin octobre sur un corps électoral potentiel d’environ 9 millions de personnes. Et le camp Ouattara se gargarise d’un score, en lui-même suspect dans tout système démocratique, de 84 % ! En réalité Alassane Ouattara a été soutenu par seulement 1 million d’ivoiriens parmi lesquels bon nombre, principalement au Nord, n’avait pas vraiment le choix. En face, le mot d’ordre, qui a largement dépassé la mouvance pro-Gbagbo stricto sensu, était de refuser la participation à un processus totalement vicié où quelques-uns ont perdu leur âme dans une démarche inavouable. Refus de participer plutôt que simple boycott : tous ceux qui ont refusé de s’associer à ce que de nombreux observateurs ont décrit comme une mascarade sont des défenseurs de la démocratie, à commencer par le FPI qui a toujours fait des élections son objectif politique majeur. C’est parce que le pouvoir en place en Côte d’Ivoire nie les principes mêmes d’un vrai système démocratique en violant constamment lois et règlements, que le peuple ivoirien se détourne, à regret, du processus électoral. Lors du premier « mandat » de Ouattara, acquis dans les conditions que l’on sait, les Ivoiriens ont supporté la situation en espérant rétablir l’ordre constitutionnel de la seule façon pérenne, à travers l’élection présidentielle. La méthode Ouattara a brisé cet espoir. Mais, aujourd’hui les Ivoiriennes et les Ivoiriens se sont comptés. Ils ont le nombre. Ouattara a la force brutale des bandes armées qui l’ont soutenu depuis trop longtemps. L’histoire nous enseigne que le rapport de force ne bénéficie que peu de temps à la minorité brutale. En Côte d’Ivoire les seules inconnues sont le jour et l’heure. A cet instant Alassane Ouattara apprendra, à ses dépens, que le chemin est très court entre le Capitole et la Roche Tarpéienne. Sous le regard de ses supports internationaux qui ne seront plus que des spectateurs impuissants de ce Dies Irae populaire. (1) Anecdote que je décris dans mon récent livre « Les Ouattara, une imposture ivoirienne » aux Editions du Moment.

Par Bernard HOUDIN Conseiller du Président Laurent Gbagbo

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