La prochaine saison NBA débute le 25 octobre prochain. Dans un championnat dominé par les joueurs américains, plusieurs Africains tirent leur épingle du jeu. Ils devraient être quinze à fouler les parquets d’Amérique du Nord. Présentation.
Ils ont en tête les exploits de Hakeem Olajuwon, Manute Bol,Dikembe Mutombo ou Serge Ibaka, les envolées de Jordan et autres Kobe Bryant, les actions de classe des Stephen Curry et autres Lebron James. Tous rêvent du All Star Game et du titre de champion NBA. Certains en sont encore loin, découvrant le championnat nord-américain pour la première fois, comme le Ghanéen Ben Bentil ou le Malien Cheikh Diallo.
D’autres sont plus expérimentés : le Sénégalais Gorgui Dieng évolue en NBA depuis 2013 tandis que le Camerounais fait figure de vétéran en ayant intégré le championnat en 2008. Il fait d’ailleurs office de grand frère pour Pascal Siakam, son jeune compatriote qui jouera sa première saison en NBA avec les Raptors de Toronto cette année.
Jeune Afrique vous propose d’en apprendre un peu plus sur les quinze Africains de la NBA. Il vous suffit de cliquer sur les photos pour faire apparaître les informations.
Après avoir joué pendant deux ans pour les Demon Deacons de Wake Forest University, il est recruté en 2010 par les Clippers de Los Angeles. En décembre 2011, Aminu intègre l’équipe des Hornets de la Nouvelle-Orléans, avant de signer, le 1er juillet 2015, un contrat a Portland pour 30 millions de dollars sur quatre ans. Né le 21 septembre 1990 à Atlanta, aux États-Unis, il détient la nationalité nigériane par ses parents et évolue en sélection du Nigeria.
Ben Bentil
Né le 29 mars 1995 au Ghana, Ben Bentil aurait pu être volleyeur. Mais, en rencontrant Meme Falconer, un basketteur international ghanéen, sa passion va pencher vers le basketball. Surnommé le « Kobe Bryant ghanéen » par son aîné, également star de télévision, il finit par émigrer aux États-Unis à l’âge de 15 ans. Après avoir joué au football et au basketball pour le lycée de Saint-Andrews, à Middletown, dans le Delaware, il intègre le Providence College. Ailier fort, il est nommé en 2015 joueur ayant le plus progressé dans la conférence Est et se porte candidat pour le recrutement en NBA en 2016. Il signe avec les Boston Celtics fin juillet.
Cadet de six frères, Cheick Diallo est né le 13 septembre 1996 à Kayes, au Mali. D’abord attiré par le football, il est orienté vers le basketball par son père, qui espère tirer avantage de sa grande taille. Tant bien que mal, le jeune de Kayes s’initie à la balle orange puis est repéré par Tidiane Dramé, organisateur de stages de détection au Mali. Il prend alors la direction des États-Unis. Il ne parle pas anglais, sa famille lui manque, mais Cheick Diallo s’accroche. jusqu’à devenir une star des lycées, notamment grâce à des contres monstrueux. Après une saison manquée à l’université du Kansas, l’ailier fort malien est recruté en 33e position de la draft 2016 par les Los Angeles Clippers puis est transféré à la Nouvelle Orléans, où il jouera la saison 2016/2017.
Emmanuel Mudiay est un enfant de Kinshasa. Très tôt orphelin de père, il a fui la capitale avec sa mère en 2001, à l’âge de cinq ans. La famille, également composée de deux grands frères, s’installe au Texas, aux États-Unis. Le jeune Emmanuel, lycéen, participe à différents camps d’entrainement aux États-Unis, attirant l’œil des recruteurs. Pourtant, alors qu’une aventure universitaire s’offre à lui, il signe en 2014 un contrat professionnel avec le club chinois des Guangdong Southern Tigers, pour 1,2 million de dollars, avec qui il finit en tête de la saison régulière. Un an plus tard, il reprend la direction des États-Unis et est recruté en septième position de la draft en juin 2015, direction le Colorado et Denver.
Lors de la saison 2012-2013, l’enfant de Benin City, au Nigeria, joue 78 matchs avec une moyenne de 14 minutes par participation. En revanche, il manque la totalité de la saison 2013-2014 à cause d’une opération au genou droit. Il remporte son premier titre NBA en 2015 avec l’équipe des Warriors de Golden State, avant de signer, en juillet 2016, chez lesTrail Blazers de Portland pour deux ans.
En 2013, Dieng se présente à la draft de la NBA et est choisi en 21e position par le Jazz de l’Utah. Il est transféré dans la foulée chez les Timberwolves du Minnesota. Au début de sa saison rookie, il n’obtient que peu de temps de jeu. Cependant, il connaît sa première titularisation le 16 mars 2014 contre les Kings de Sacramento et termine le match avec un double-double : 12 points et 11 rebonds. Il devient dans la foulée le sixième joueur depuis 1970 à terminer avec au moins 20 points et 20 rebonds dans l’un de ses trois premiers matchs en tant que titulaire. Lors de l’Afrobasket 2015 en Tunisie, il est élu dans le 5 majeur de la compétition et termine meilleur marqueur et meilleur rebondeur du tournoi. Il évolue toujours aux Timberwolves du Minnesota.
Né à Yaoundé en 1994, il se présente à la draft NBA dès 2014. Pressenti comme choix numéro un, ses problèmes de dos lui sont toutefois préjudiciables. De plus, il se blesse au pied peu avant le jour du recrutement. Il est finalement choisi en troisième position par les 76ers de Philadelphie. Absent des saisons 2014-2015 et 2015-2016 sur blessure, il est l’un des espoirs de Philadelphie pour cette saison.
Après trois saisons avec l’équipe universitaire des Bruins d’UCLA (au cours desquelles son équipe atteint à chaque fois le Final Four basket-ball NCAA), il est choisi en 37e position lors de la draft 2008 par les Bucks de Milwaukee. À l’été 2013, Milwaukee décide de se séparer de lui et il rejoint les Kings de Sacramento avec un contrat de 8 millions de dollars sur deux ans. Il n’y restera que quelques mois, avant de passer par les Minnesota Timberwolves, les Philadelphia 76ers et, enfin, les Los Angeles Clippers, où il évolue toujours aujourd’hui.
Maurice NDour est un ailier sénégalais de 24 ans et de 2,06 mètres. Après avoir passé cette saison au sein du club espagnol Real Madrid, il a été recruté par les New York Knicks cette année. Maurice Ndour avait déjà disputé la Summer League avec les Knicks, en 2015, et ses bonnes performances lui avaient même permis de décrocher un contrat avec les Dallas Mavericks. Mais une blessure l’avait obligé à repousser ses attentes en NBA. Il est l’un des grands espoirs du club de New York.
Né dans le Connecticut, l’ancien joueur de la Benedictine High School, Nigérian par son père, a participé à l’Afrobasket 2015 avec son pays d’origine. Déclaré éligible à la draft NBA en 2016, il est recruté par Détroit mais se blesse durant l’été. Indisponible durant toute la saison, il signe toutefois son contrat avec l’équipe des Pistons le 14 juillet.
Né à Douala le 2 avril 1994, Pascal Siakam est le plus jeune des quatre fils de Victorie et de Thiamo Siakam. Il aurait pu devenir prêtre mais, lors d’un camp d’entraînement de l’association Basket sans frontières, il est repéré par Luc Mbah a Moute, joueur camerounais, évoluant actuellement aux Los Angeles Clippers. Alors que ce dernier devient son mentor, le jeune Pascal s’expatrie aux États-Unis, à 16 ans. D’abord résidant à Lewisville, au Texas, il finit par être recruté par l’université de New Mexico en 2013. Choisi en 27e position de la draft 2016, il jouera pour les Toronto Raptors cette saison.
Formé à l’Étoile sportive du Sahel avec qui il remporte deux titres de champion de Tunisie, le natif de Jendouba rejoint le championnat de Belgique de basket-ball en 2010 pour jouer avec les Port of Antwerp Giants. Il prend part aux Jeux olympiques d’été de 2012 avec l’équipe de Tunisie et finit meilleur contreur de la compétition et deuxième meilleur rebondeur. Il rejoint le Real Madrid en juillet 2013 avant de signer, le 30 juillet 2015, aux Mavericks de Dallas.
Thon Maker est né le 25 février 1997 à Djouba au Soudan du Sud. De nationalité soudanaise et australienne, il évolue aux postes de pivot et d’ailier fort, mesurant 2,16 mètres. Le 23 juin 2016, il est sélectionné par les Bucks de Milwaukee en 10e position de la draft.
Il découvre le basket-ball à l’âge de 17 ans grâce à un touriste allemand. Entre 2009 et 2014, le pivot de 2,21 mètres joue pour le CB Gran Canaria en Espagne. Le 26 juin 2014, Tavares est choisi en 43e place par les Hawks d’Atlanta lors de la Draft 2014 de la NBA. Il devient le premier joueur cap-verdien à être drafté. Le club choisit toutefois de le laisser évoluer en Espagne, avant de le rappeler en juin 2015.
Après deux saisons en championnat universitaire américain, il décide de s’inscrire à la Draft 2015 de la NBA. Le pivot de 2,11 mètres n’est malheureusement pas pris mais a l’opportunité de jouer la Summer League avec les Los Angeles Clippers. En septembre 2015, il se blesse au pied et cela l’empêche de jouer au plus haut niveau aux États-Unis. Il s’engage, en France, avec Rouen, avant de retourner, à l’été 2016, en Amérique du Nord, où il signe avec le club des Toronto Raptors.
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