Le Minesec Ernest Massena Ngalle Bibehe ordonne le décompte d’ici mercredi 21 décembre des enseignants anglophones titulaires du GCE opérant dans le système francophone – et vice versa – pour un redéploiement.
De même qu’il demande aux délégués régionaux de lui transmettre dans le même délai les besoins en enseignants en vue du pourvoiement des 1000 postes d’enseignants autorisés il y a quelques semaines dans l’effort du gouvernement pour obtenir la levée des mots d’ordre de grève lancés par des organisations enseignantes anglophones et largement suivis.
Tout ceci fera-t-il évoluer les dites organisations qui depuis l’annonce par le PM de la mesure urgente présidentielle avaient maintenu la poursuite de leur mouvement ?
Rien n’est moins sûr
Mercredi dernier à Douala, l’enseignant Jean Marc Bikoko, par ailleurs président de la centrale syndicale du secteur public (CSP) et coordonnateur du mouvement Dynamiques Citoyennes – une organisation civile qui militepiur l’alternance politique au Cameroun – raillait la mesure présidentielle en indiquant qu’elle est « impreparee « , « irréaliste » et « démagogique ». Pour le leader syndical « il n’existe aucune unité de formation au Cameroun où l’on forme des enseignants anglophones en matières techniques » Et de conclure » l’enseignement est un métier spécifique que l’on ne pratique professionnellement qu’après avoir suivi une formation adéquate sanctionnée par une certification « . Une manière d’anticiper une mauvaise solution à un véritable besoin ? Voire.
Alex Gustave Azebaze
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