Depuis le coup d’état de janvier 2022, le nombre d’attaques terroristes se multiplie .La dernière en date est de 50 morts dans la commune de Madjoari le mercredi 25 mai.
Cette autre attaque, ciblait principalement les hommes. Le gouverneur de la région a affirmé qu’une cinquantaine de victimes ont été tuées par des djihadistes armés non identifiés. Les victimes auraient décidé de rallier Nadiagou, dans la commune de Pama, face aux pressions des groupes armés. Mais en fuyant, elles ont rencontré des individus terroristes non identifiés en forêt au niveau du pont de Singou, a déclaré un survivant. « Il ne s’agissait pas d’une attaque. Nos parents qui avaient décidé de quitter leur village ont été interceptés et exécutés » , a affirmé un habitant qui avait réussi à partir quelques semaines plus tôt.és au moment où elles fuyaient la commune de Madjoari, dans l’est du pays.
Les plus âgés ont été relâchés, les autres ont été soumis à un interrogatoire. Selon le témoignage du survivant, les hommes armés ont alors tiré sur ceux qui ne voulaient pas répondre aux questions.
Selon plusieurs sources, dont le colonel Hubert Yameogo, gouverneur de la région orientale, une cinquantaine de victimes sont à déplorer. Tous des hommes. « Tous les hommes qui quittent Madjoari pour Nadiagou sont systématiquement arrêtés, mais les femmes ne sont pas inquiétées » , explique un résident.
Selon le média en ligne News365, le nombre total de personnes interceptées est très difficile à déterminer, selon une source locale. Environ 900 personnes habitent encore à Madjoari en dépit de la recrudescence des attaques.
Ce massacre fait suite à plusieurs attaques visant la population et les forces armées. Le 14 mai, 17 civils ont été assassinés par des hommes armés. Cinq jours plus tard, le contingent militaire de Madjoari a été la cible d’une attaque qui a fait 11 morts et de nombreux blessés.
Comments
0 comments