C’est suffisamment rare pour être souligné : l’Union africaine, les Nations unies, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie ont lancé un appel commun au calme en République démocratique du Congo (RDC), le samedi 24 septembre 2016.
Dans un communiqué conjoint publié à New York, plusieurs organisations internationales (l’Union africaine, les Nations unies, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la Francophonie) appellent au dialogue et à la tenue rapide d’élections crédibles.
El Ghassim Wane, le sous-secrétaire général de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix se dit inquiet de la situation : « Le communiqué reflète l’inquiétude qui est la nôtre quant aux incidents qui ont récemment eu lieu en République démocratique du Congo. Dans ce communiqué, nous avons lancé un appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils fassent preuve de retenue. »
« Respecter les droits de l’homme »
« Nous avons exhorté, poursuit-il, les autorités de la RDC à protéger, à respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Et nous avons indiqué que ceux, qui n’agissent pas dans le strict respect de la loi et des droits de l’homme, devront faire face aux conséquences des actes qui sont les leurs. Et nous avons évidemment réaffirmé notre soutien au dialogue national en cours, soulignant en même temps la nécessité d’assurer l’inclusivité la plus large possible parce que cette inclusivité est un gage de stabilité et un gage de succès. »
« Un dialogue inclusif est la condition d’une stabilité durable et de la création des conditions requises en vue de l’organisation dans les délais les plus brefs possibles d’élections qui soient transparentes et crédibles, dans le cadre de la Constitution congolaise, de manière à consolider les réalisations qui ont été obtenues en RDC depuis plus d’une décennie maintenant », a encore déclaré le le sous-secrétaire général de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix.
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