Par Alex Gustave Azebaze
Ce que beaucoup redoutaient tant relativement à « l’éducation sexuelle » aux enfants africains du Cameroun,- comme pour recopier certains pays occidentaux amis du Cameroun tel la France! – est bel et bien arrivé. La banalisation des pratiques non courantes est présentée et expliquée à foison. Selon nos consultations des ouvrages inscrits au programme de cette année 2018/2019, il a en effet été inscrit dans les livres au programmede la classe de 5ème général notamment, des termes au moins questionnables voire scandaleux à ce premier niveau post primaire. Où les enfants, en 5eme ont en moyenne 10 à 12 ans ans. Il s’agit du livre de Sciences intitulé « L’Excellence en Sciences » co-écrit par EBANG EHOLE Charles, ESSEL Joseph, ANGO Yves Patrick et BELLA NDZANA Martin. L’éditeur est quant à lui « NMI Éducation ».
Des termes comme la « fellation », » sodomie », « zoophilie », » culliningis » etc. s’y trouvent et expliqués !!!
Est-ce vraiment ça l’application de la réforme tant vantée dite de l’APC (approche par compétences)? LEGERÈTÉ OU COMPLOT CONTRE LA JEUNESSE?
Quand on y réfléchit profondément, on finit par subodorer que l’option du gouvernement et sa commission spécialisée (sur le manuel scolaire) de publier la liste le plus tardivement possible, de sorte jusqu’ici, 4 jours après la rentrée scolaire, la plupart des livres décidés ne sont toujours pas disponibles. Et, selon des sources proches des éditeurs et libraires, ils ne le seraient pas avant la fin du mois de septembre 2018. Soit 4 bonnes semaines après la rentrée! Comme le pensent certains parents désormais bien suspicieux sur ces apparentes coïncidences, cela peut avoir été pensé à dessein pour prendre de court les critiques et les parents sur l’analyse non organique et indépendante des contenus adoptés. Et pourtant pendant plusieurs mois, les éditeurs nationaux relayés par votre serviteurs alors Directeur de publication et éditorialiste au quotidien Le Messager ont crié de toutes leurs cordes vocales et stylos, à l’attention des plus hautes autorités de l’État afin que soient auditées les délibérations ayant déterminé les choix de la Commission du manuel scolaire. En vain. Avec ce fait, il apparait nettement désormais qu’il y avait comme une volonté de passage en force sous fond d’opacité. « Pour cacher quoi ? » demanderaient encore certains faux naïfs. Les extraits ci-annexés du livre de sciences de la classe de 5e semblent au moins comporter un début de réponse.
Alex Gustave Azebaze
Comments
0 comments