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Algérie: l’annonce du renoncement de Bouteflika suscite des réactions mitigées

Après plusieurs jours d’une contestation inédite, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a renoncé à briguer un cinquième mandat.
La nouvelle a été accueillie avec joie, toutefois, Abdelaziz Bouteflika a précisé qu’il restera en poste jusqu’à la prochaine élection, reportée à une date qui demeure inconnue. La prochaine présidentielle « aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante […], représentative de la société algérienne », qui « devra s’efforcer de compléter son mandat avant la fin de l’année 2019 », poursuit le chef de l’Etat.

Cette annonce suscite ainsi le doute chez les algériens. Le site TSA appelle ainsi à la vigilance. « Les Algériens doivent se montrer vigilants pour ne pas se faire confisquer leur belle et joyeuse révolution qui commence à émerveiller le monde », écrit-il.
En s’engageant « à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu », Abdelaziz Bouteflika fait savoir qu’il restera en fonction au-delà de l’expiration de son mandat le 28 avril 2019 et ce jusqu’à ce qu’un nouveau président sorte des urnes.

les experts de la Constitution algérienne eux s’interrogent sur la légalité de l’annonce du président algérien. Pour la spécialiste de droit constitutionnel Fatiha Benabou, professeur à l’Université d’Alger, « il n’y a pas de base légale pour reporter les élections. En cas de crise politique, la Constitution algérienne est partiellement ineffective ».

Pour Ali Benflis, ancien Premier ministre de Bouteflika passé à l’opposition, « l’allongement du 4e mandat est une agression contre la Constitution par les forces non constitutionnelles [notamment un des frères et conseiller spécial du président considéré comme le vrai chef de l’Etat] ». Dans un tweet, l’ex-diplomate et ancien ministre de la Culture entre 1998 et 1999, Abdelaziz Rahabi estime que « le président Bouteflika se moque du peuple […] Son acharnement à rester au pouvoir va pousser le pays vers l’inconnu et est un danger pour la stabilité de l’Etat et l’unité du pays ».

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