En juillet 2005, plus de cinquante migrants ouest-africains – nigérians, sénégalais, ivoiriens et environ 44 ghanéens -, en route vers l’Europe, sont assassinés en Gambie dans des circonstances troubles. L’information fait alors grand bruit au Ghana, mais le chef d’État gambien, Yahya Jammeh parvient à étouffer l’affaire. Treize ans plus tard, un collectif d’organisations ghanéennes de défense des droits humains et les familles de victimes appellent le gouvernement ghanéen à ouvrir une enquête sur la base de nouveaux éléments de preuve. Il demande le lancement de poursuites contre l’ancien chef d’État gambien – aujourd’hui en exil en Guinée équatoriale – pour son implication dans ces disparitions forcées. Retour sur ce massacre d’innocents, ordonné par l’ancien président Yahya Jammeh. Massacre qui en dit long sur ses 22 années de régime.
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