Omar el-Béchir, en visite au sommet de l’Union Africaine à Kigali sous mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI), ne sera pas arrêté par le Rwanda.
Le Rwanda, pays hôte du sommet de l’Union Africaine estime que la requête de la Cour de la Haye d’arrêter le président soudanais Omar el-Béchir est une « distraction » alors que des discussions sont actuellement en cours sur la question du retrait en bloc des Etats africains de la CPI.
Le président soudanais, soupçonné de crimes contre l’humanité, crime de guerre et génocide lors du conflit au Darfour, est attendu au sommet de l’Union africaine.
Pour Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des affaires étrangères, il n’est pas question d’arrêter Omar el-Béchir et encore moins de le livrer à la CPI. « Quiconque invité par l’Union Africaine sera à Kigali, et il sera fortement le bienvenu et sous la protection de ce pays » a déclaré la ministre rwandaise des affaires étrangères.
En ce moment à Kigali, l’idée d’un retrait en bloc des pays africains de la Cour Pénale Internationale, revient sur la table. Mise en avant par le Kenya, cette proposition est soutenue par le Rwanda.
Ce n’est pas la première fois que la CPI demande à un pays hôte du sommet de l’Union africaine d’arrêter le président soudanais Omar el-Béchir. La dernière tentative date de l’année dernière en Afrique du Sud : Pretoria avait également refusé comme Kigali d’arrêter le leader soudanais.
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