Le président angolais José Eduardo dos Santos au pouvoir depuis 1979 ne se présentera pas aux élections générales prévues cet été. Cette fois, c’est officiel. Il l’a dit lui-même ce matin à l’ouverture d’un congrès extraordinaire du MPLA, son parti. Il cède sa place à son actuel ministre de la Défense.
C’est un tournant dans l’histoire de l’Angola puisque José Eduardo dos Santos, c’est 37 ans de pouvoir. Une longévité que seul l’Equato-Guinéen, Teodoro Obiang Nguema, peut se targuer dépasser et encore d’un petit mois seulement.
Alors, la rumeur était insistante depuis début décembre. En interne, Eduardo dos Santos avait annoncé à ses partisans son intention de céder la main sur fond de rumeur autour de son état de santé. Il a 73 ans et les spéculations allaient bon train sur le nom de son possible successeur. L’actuel ministre de la Défense, Joao Lourenco, un fidèle du régime, était cité parmi les favoris. C’est donc lui que le comité central du MPLA a désigné, ce matin, pour succéder à dos Santos en tête de liste pour les législatives prévues en août prochain.
Le 10 décembre, déjà c’est déjà lui, qui avait lancement officiellement la campagne du parti pour ces législatives. Cela avait été perçu comme un symbole fort, car de fait, ce choix fait de lui le candidat à la présidence. En effet, il n’y a pas d’élection présidentielle en Angola et le poste de chef de l’Etat est automatiquement attribué au chef du parti qui remporte les législatives.
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