L’ONG de défense des droits de l’homme, Amnesty International, a décerné le prix » Ambassadeur de la conscience » à trois mouvements d’activistes jeunes en Afrique, ainsi qu’à la vedette béninoise de la chanson Angélique Kidjo.
Il s’agit de Y’en a marre au Sénégal, du Balai Citoyen au Burkina Faso et du Lucha en République démocratique du Congo.
Le prix récompense des personnes qui se servent de leur talent pour inspirer les autres à se battre pour les droits humains et pour la « création d’un espace de débat et à sensibiliser sur des questions des droits de l’homme. »
Angélique Kidjo a été primée pour son militantisme en faveur de la liberté d’expression, pour l’éducation des filles en Afrique, ainsi que pour la lutte contre les mutilations génitales féminines.
« Des mouvements de jeunes pour le changement »
LUCHA, qui signifie Lutte pour le Changement, est un mouvement de jeunes engagés dans des manifestations pacifiques à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Il défend engagé pour les droits humains et la protection des civils et se bat contre les inégalités sociales.
Y’en a Marre est un groupe de rappeurs sénégalais et de journalistes qui ont uni leurs forces en Janvier 2011 pour encourager les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales.
Trois des fondateurs du groupe ont été arrêtés en Février 2012 après avoir aidé à organiser un sit-in pacifique contre le gouvernement sénégalais.
Y’en a marre reste toujours actif et exhorte souvent les autorités à mettre en œuvre les réformes promises.
Enfin, le Balai Citoyen est un mouvement de la société civile burkinabè, engagé dans l’organisation de manifestations pacifiques.
Il a été cofondée en 2013 par deux musiciens, le reggaeman Sams’K Le Jah et le rappeur Smockey.
Le mouvement a contribué à la mobilisation populaire qui a entrainé le départ du pouvoir du président Blaise Compaoré, alors que celui-ci voulait modifier la constitution pour briguer un autre mandat.
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