Le président de l’Union africaine (UA) et président du Zimbabwe Robert Mugabe a déclaré que l’Afrique devra prendre une position sur les réformes de l’ONU lors de la prochaine 26e assemblée générale de l’UA qui se tiendra plus tard cette semaine, ont rapporté lundi les médias officiels.
M. Mugabe a discuté de cette question le weekend avec le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, qui était en visite au Zimbabwe.
« A la veille de la réunion de l’Union africaine, nous avons considéré adapté de discuter de ce que seront nos positions concernant plusieurs questions : la question de réforme du Conseil de sécurité et quelle sera notre position sur ce que devrait être l’Afrique », a indiqué le président zimbabwéen.
Des consultations sont en cours afin d’assurer des réformes consensuelles du Conseil de sécurité des Nations Unies, organe le plus puissant de cette organisation mondiale, a-t-il été cité par le journal officiel Herald.
L’Afrique demande au mieux deux sièges permanents au sein du Conseil, actuellement composé de cinq membres permanents, à savoir le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, la Chine et la Russie.
M. Mugabe a déclaré que lui et M. Nguema allait rassembler d’autres dirigeants africains pour soutenir cette position lors du prochain sommet de l’UA en Ethiopie.
Robert Mugabe, qui aura 92 ans le mois prochain, a été l’un des dirigeants du continent africain appelant à une réforme de l’ONU qui se sont le plus fait entendre.
Il n’a pas cessé d’appeler à des réformes de l’ONU, arguant que la voix de l’Afrique a besoin d’être entendue au sein de l’organisation mondiale.
L’Afrique se fait actuellement entendre au Conseil de sécurité via la Chine, qui est également un pays en développement.
Le mandat de président de l’UA de Robert Mugabe se terminera cette semaine, et il passera la main de la présidence tournante au président tchadien Idriss Deby Itno.
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